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défi n° 301

Publié le par François & Marie

 

Bonjour à toutes et à tous,  les Cabardouche prennent la barre de la quinzaine en proposant un sujet "à la manière de". Bonne inspiration ! 

Dans son livre intitulé Je me souviens, l’écrivain Georges Perec relate 480 petits souvenirs de la vie quotidienne, tels qu’ils lui reviennent à l’esprit, tout en invitant le lecteur à continuer cet inventaire.
[…]
Je me souviens comme c'était agréable, à l'internat, d'être malade et d'aller à l'infirmerie.
Je me souviens des postes à galène.
Je me souviens quand on revenait des vacances, le 1er septembre, et qu'il y avait encore un mois entier sans école.
[…]
Georges Perec, Je me souviens, collection P.O.L., © Hachette, 1978.

À la manière de G. Perec, faites l’inventaire de vos souvenirs d’enfance, tels qu’ils surgissent.
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Je me souviens que je suis née l'année où les femmes ont accédé au droit de vote.
Je me souviens que l'eau n'était pas encore installée dans la ferme.
Je me souviens que le premier mai les conscrits déposaient des branches de charmille devant la porte des charmantes filles.
Je me souviens être bercée par maman alors que papa chantait le "Rêve bleu" pour m'endormir.
Je me souviens des réclames à la radio et des actualités au cinéma.
Je me souviens des tartes du dimanche.
Je me souviens qu'à Paris on parlait de blousons noirs.
Je me souviens du rythme du houla hoop.
Je me souviens du petit coquelicot de Mouloudji, du Bambino de Dalida et du gorille de Brassens.
Je me souviens de la TSF, sa Famille Duraton et Sur le banc avec Raymond Souplex et Jeanne Sourza.
Je me souviens des lampes à pétrole dans chaque pièce de la maison.
Je me souviens qu'une abeille qui pique, meurt.
Je me souviens des timbales de lait mousseux bues directement à l'étable.
Je me souviens du col Claudine, des robes en vichy et des ballerines.
Je me souviens qu'il fallait s'équiper de "micas" avant d'enfourcher la moto Terrot conduite par papa.
Je me souviens que le Certificat d'études m'a enrichie de cinq francs déposés sur un carnet d'épargne.
Je me souviens de succulentes b
ûches de Noël décorées par maman et d'une mémorable bûche par-dessus le guidon du VéloSoleX, que mes genoux n'ont pas trouvée succulente.
Je me souviens des piqûres de taons, des ampoules aux mains pendant la saison des foins et de mes chevilles de treize ans agressées par les éteules des moissons.
Je me souviens avoir appris qu'un ciel pommelé est très souvent de courte durée.
Je me souviens du pensionnat laïc, de l'uniforme et béret bleu marine et des gants blancs.
Je me souviens de l'odeur du pain pétri dans la maie tous les quinze jours, à l'aube, et cuit dans "la chambre à four".
Je me souviens de Pat'Apouf détective.
Je me souviens avoir pédalé douze kilomètres aller-retour chaque jour par tous les temps pour aller au collège.
Je me souviens du déhanché Twist-Madison.
Je me souviens des glissades vertigineuses en sabots sur la mare gelée.
Je me souviens des cueillettes du muguet en famille, à trois sur le vélo de course de papa.
Je me souviens d'un cartable en peau de boa qui m'a accompagnée pendant quinze ans.

Je me souviens des goûters aux tartines de saindoux sur l'épais pain de ménage.
Je me souviens avoir appris à reconnaître le chant de l'oiseau messager de la pluie (fiable depuis mes dix ans.)

Pendant que je m'en souviens encore:  j'en suis à mon dixième Président de la République !

 

Publié dans Défis

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defi 301

Publié le par François & Marie

Bonjour à toutes et à tous,  les Cabardouche prennent la barre de la quinzaine en proposant un sujet "à la manière de". Bonne inspiration ! 

Dans son livre intitulé Je me souviens, l’écrivain Georges Perec relate 480 petits souvenirs de la vie quotidienne, tels qu’ils lui reviennent à l’esprit, tout en invitant le lecteur à continuer cet inventaire.
[…]

Je me souviens comme c'était agréable, à l'internat, d'être malade et d'aller à l'infirmerie.
Je me souviens des postes à galène.
Je me souviens quand on revenait des vacances, le 1er septembre, et qu'il y avait encore un mois entier sans école.
Je me souviens qu'au pied de la passerelle qui, en haut de la rue du Ranelagh, traversait le chemin de fer de ceinture et permettait d'aller au bois de Boulogne, il y avait une petite construction qui servait d'échoppe à un cordonnier et qui, après la guerre, fut couverte de croix gammées parce que le cordonnier avait été, paraît-il, collaborateur.
Je me souviens qu'un coureur de 400 mètres fut surpris en train de voler dans les vestiaires d'un stade (et que, pour éviter la prison, il fut obligé de s'engager en Indochine).
Je me souviens du jour où le Japon capitula.
Je me souviens des scoubidous.
Je me souviens que j'avais commencé une collection de boîtes d'allumettes et de paquets de cigarettes.
Je me souviens des « Dop, Dop, Dop, adoptez le shampoing Dop ».
Je me souviens de l'époque où la mode était aux chemises noires.
Je me souviens des autobus à plate-forme : quand on voulait descendre au prochain arrêt, il fallait appuyer sur une sonnette, mais ni trop près de l'arrêt précédent, ni trop près de l'arrêt en question.
Je me souviens que Voltaire est l'anagramme d’ Arouet L(e) J(eune) en écrivant V au lieu

[…]
Georges Perec, Je me souviens, collection P.O.L., © Hachette, 1978.

À la manière de G. Perec, faites l’inventaire de vos souvenirs d’enfance, tels qu’ils surgissent.

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Défi n° 300 proposé par Lilousoleil pour Les Croqueurs de Mots

Publié le par François & Marie

Voici ce que Lilousoleil nous propose : 

Janvier n’est pas encore terminé et nous avons encore jusqu’à la fin d’année pour présenter nos vœux de bonne et heureuse année 2025.
Je vous propose donc, de vous mettre dans la peau du Loup ou de la Grand-Mère du petit Chaperon Rouge, d’écrire un petit texte sur le thème ci-dessous.

« Le loup présente ses vœux à la grand-mère du chaperon rouge »

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Dès potron-minet, la maisonnette de Mère Grand a été réveillée par un joyeux tourbillon vermillon.
Chaperon rouge a tiré la chevillette et la bobinette chut.
- Coucou Mère-Grand ! C'est ton petit chaperon rouge ! J'ai un message à te transmettre de la part du loup, exulta la fillette en sautant sur le lit pour embrasser sa grand-mère.
- Le... le loup... murmura la vieille dame estomaquée. Dans un réflexe de défense, elle se cacha sous l'édredon. Que me veut ce carnassier ?
- Te présenter ses vœux, c'est une bonne nouvelle ! Nous serons là avant l'Angélus de midi. Je file !
Tremblante, Mère Grand cogita en sirotant une ou deux gnôles qui tuent les vers et estourbissent les idées noires.
Que lui veut cet hurluberlu ? La voler ? La dévorer ? Que dire pour être en phase avec ce sanguinaire ? Elle s'en émut et glissa dans son lit une grosse louche en olivier et un paquet de farine.
À l'heure dite le duo se présenta.
- C'est nous Mère Grand, annonça Chaperon Rouge

- Bavette d'aloyau - bienvenue ! Escalopez entrez donc !
- Madame Mère Grand, acceptez mes valérianes-scaroles vœux sincères.
- Marcassin merci le loup !
- Que vos artichauts articulations vous laissent en panais.
- Que la vie te sourie d'agneau et te régale de steacks saignants.
À ces mots le loup devint livide, fut pris de vertiges et s'affala sur l'édredon.
Mère grand, se croyant agressée, de sa farine aveugla le prédateur et l'assomma d' un grand coup de louche sur l'occiput.
Elle ignorait que le loup avait viré végétarien et tournait de l'œil à toute évocation carnée.

Ouh... la boulette ! (choux de Bruxelles et myrtilles vertes, off course, évidemment, bien sûr)


 

Publié dans Défis

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Défi n° 299 proposé par Marie Chevalier pour Les Croqueurs de Mots.

Publié le par François & Marie

Marie Chevalier nous dit :

Il y a vingt ans, vous avez connu un(e) ami(e) et vous vous êtes tout de

suite entendus. Vous êtes toujours en accord quand vous parlez des grands

problèmes de société. Il (ou elle) sait tout de vous et réciproquement ;  tous

vos petits secrets  mais nous ne vous êtes jamais rencontrés « en vrai ».

Comment ressentez-vous ou ressentiriez vous cette situation ?

Dites-le nous!

Une réflexion sur une situation donnée et il faudrait que ces cinq mots y

figurent : plaisir, joie, tendresse, film et gentillesse.
...................................................................................................................


Il y a vingt ans elle entamait une retraite bien méritée.
Elle venait de consacrer quarante ans à enseigner des classes de plus d'une trentaine d' adolescents.
Chaque jour, sauf le jeudi, dès huit heures, elle suractivait son propre tonus pour insuffler de l'énergie à sa petite troupe mal réveillée.
Cette mission qu'elle a affectionnée, et jamais reniée, prenait fin avec ce sentiment ambigu de hâte nostalgique.
Elle allait enfin reposer sa voix et vivre à son rythme.


Et vous, certes avec gentillesse, vous lui proposez de faire amie-amie avec une nouvelle personne qu'elle ne verrait pas ?
À l'époque le contact virtuel ne passait que par le téléphone (fixe, le plus souvent), par l'écriture ou les petites annonces du chasseur français !
Ne vous faites pas un film, il y a vingt ans le pianotage sur clavier n'était pas encore à la mode dans les foyers.

Un conseil, épargnez-lui le téléphone.
Elle a expérimenté la puissance du regard et n'éprouve aucune joie ni aucun plaisir à parler sans vis à vis. Elle a échangé avec tellement de publics, a répondu à tant de regards fixés sur elle, a distillé avec tendresse, rigueur et vigilance leur manne à tous ses oisillons, que la communication semi isolée lui paraît fade et sans vie.

La voie épistolaire ? Vous plaisantez, à oublier illico ! 
Elle vient à peine de se détacher de ses crayons. Ses amis les crayons, ses complices qui ont préparé des centaines de cours et rougi des milliers de copies... Qu'ils reposent en paix.

Laissez-lui du temps.
Laissez-la se retrouver avec elle-même.

Laissez-la respirer.
Si vous insistez, elle est capable de vous abonner là où vous savez.

 

Publié dans Défis

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XXV Joyeux Noël

Publié le par François & Marie

cadeau : la chanson de Tante Arie .

 

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Histoire Santastique XXIV

Publié le par François & Marie

Et ce fut un très très joyeux réveillon !

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Histoire santastique XXIII

Publié le par François & Marie

- Ça alors, c'est extraordinaire, vous êtes en train de nous dire que des gens vous ont donné un âne quand vous étiez en chemin pour nous rendre visite ?

– Exactement, honorable Dame Rouge, un couple cheminait dans le blizzard, la dame attend un enfant et elle était sur le dos de l'animal pendant que son mari la guidait.

- C'est ça même, là dis donc, et la dame nous a donné l'âne en disant que c'était un cadeau du ciel. C'est magie vaudoue, on ne voit pas les animaux tomber du ciel, sauf les sautewelles quand elles sont gwillées par le soleil.

- Oui, ou un vautour mort, se permet de préciser Melchior, avant de s'empiffrer de chouquettes.

- C'est quand même rare là !

- Hum... Ce que Babacar et le Roi de Pique essaient de nous dire, honorable Dame Rouge, c'est que le couple nous a confié l'âne miraculé en disant que nous en ferions bon usage, car il aurait une "mission"... C'est ainsi que nous sommes arrivés dans votre palais.

- Et du coup, on leur a donné tout notre or, notre myrrhe et notre encens.

- Oui, là, on n'a plus un wadis, dis donc !

- Et où sont ces gens maintenant ?

- Alors c'est là que ça devient curieux... ils ont disparu !

- Quelle histoire incroyable, en tout cas, j'en connais une qui doit être ravie d'avoir retrouvé Marion.
D'ailleurs où est-elle ?

- Elle être avec Snégourotchka, ma fille veut vérifier que le cadavre se porte bien !

 

Publié dans Bande Dessinée

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Histoire santastique XXII

Publié le par François & Marie

- Snégourotchka ! Ma fille ! Priviet !Quel plaisirrr de voir toi ici ! Mon cœurrr vacille avec émotion. Tu es toujourrrs en stage linguistique en New Zeland ? Tu avais trrouvé job d'été là-bas, non ?

- Papa ! Moi aussi mon cœur tressaute d'allégrrresse, mais ce n'est pas un stage linguistique, j'habite là-bas et je trrravaille avec police.

- Snégourotchka, j'espèrrre que ce n'est pas juste un stage photocopieuse. On ne sait jamais avec ces yankees.

- La New Zeland n'est pas America.

- Ils parlent anglais, non ?

- Da, mais …

— Alors, pareil ! Et quel est ton rôle dans police yankee ?

- Je découpe des cadavres pour comprendre cause décès.

- Ah, formidable, je reconnais bien ma fille, déjà petite, tu aimais disséquer animaux morrrts. Et là, Snégourotchka, tu viens pour vacances ?

- Da, mais je suis missionnée pour affaire crrriminelle... sauf qu'on ne retrouve pas le cadavrrre. Je suis déçue. Jamais Mike, n'a perdu cadavrrre dans une enquête ! Tu es venu avec amie à toi ?

- Da, c'est sorrrcière italienne, elle très exubérante

Befana , puisqu'il s'agit d'elle, retrouve avec une effusion milanaise, son amie d'école.
Santa Mama exprime également sa joie de la recevoir. Elle a préparé, pour l'occasion, une provision remarquable de crêpes spéciales Noël. Un magnifique réveillon se prépare.

Seule la tante Arie ne participe pas aux réjouissances, elle se désespère d'avoir perdu Marion...

Publié dans Bande Dessinée

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Histoire santastique XXI

Publié le par François & Marie

Pendant ce temps-là, dans l'hiver boréal, un âne avance en portant sur son dos une future maman.

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Histoire santastique XX

Publié le par François & Marie

- Ma, té cavalli sono picolli, mais molto doux à caresser. J'aime les tenir contro di me, contre moi.

- Da, eh eh… eux petits, mais vaillants.

- Ma heureusemente que j'ai utilisé la scopa , le balai, per tirare la carozza !Lé piccoli cavalli n'en pouvaient plou.

- Da... heu, ça premierrre fois que je me fais tirer par un balai... et je dois avouer que nous sommes venus plus vite, grrrace à sa vigueurrr...

- Ah si ! Tou mé fera monter encore en l'air dans la carozza ?

- Da, vous les sorcièrrres, avez caractère fougueux commes chevaux lakoutes.

- Si ma, tou dis lakoute et , dov'é la vodka ? Je boirais bien ancora une petite goutte.

- Sériozna ? (Cette sorcière est insatiable) …
Nous apprrrocher Palais de Père Noël, je reconnaîtrrre champ de canne à sucrrre d'orrrge.

- Magnifico, je vais en cueillir per I bambini , il y en a tant qu'on en veut.

- Ça êtrrre étonnant, il pousse vraiment de drôle de choses au Pôle Nord.

Publié dans Bande Dessinée

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