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La légende du Pillig Hud

Publié le par François & Marie

Un conte Cabardouche pour l'Avent

 

jour 16 : La Relique

- Ma Doué ! C'est Lui !, c'est le Pillig Hud ...Vois, Azenor :  il est auréolé de la Sainte lumière !

- Ça ?, c'est son aspect naturel, je ne le lave pas, je passe simplement un papier essuie-tout pour bien garder son culottage et à force, il est tout irisé, il brille avec de jolis reflets.

- C'est la Mère de tous les pillig de Bretagne, c'est lui qui a engendré la galette sacrée en Breizh ! S'extasie Beuzega.

- C'est le Graal de la cuisinière, répond Azenor , l'accessoire ultime qui permet de devenir Reine des krampouezh et d'inscrire sa légende parmi les sagas bretonnes ! Prosternons-nous devant la sainte relique.

- Oui, oh, vous savez... ce n'est qu'une poêle toute simple récupérée par Santa. Au début, il voulait s'en servir pour cuire des marrons, mais elle n'est pas percée, alors les caribous l'ont utilisée comme raquette pour jouer au tennis avec des boules de neige. Les lutins l'ont également prise pour déneiger la piste d'envol du traineau… Et puis finalement, au fil du temps, c'est devenu ma bonne crêpière. Je l'apprécie d'autant plus, que les caribous ont besoin de beaucoup de galettes pour résister au froid et tirer le traineau pour la grande tournée !

- Quand vous dites traineau, Dame Carmin, vous parlez du Char Sacré guidé par le Roi Carmin ?

- Si vous voulez… Le traineau, quoi.

- Si j'osais, Dame Carmin, j'aimerais tellement l'essayer… m'autorisez-vous à tourner quelques crêpes ?

- Mais je vous en prie, nos invitées doivent se sentir chez elles !

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La légende du Pillig Hud

Publié le par François & Marie

Un conte Cabardouche pour l'Avent

 

jour 15 : Une recette

- Vos krampouezh sont vraiment délicieuses Dame Carmin, et d'une finesse inégalée... avez- vous une recette particulière ?

- Ma foi... il faut de la farine...

- Combien exactement ?

- Il faut en mettre assez, mais pas trop non plus, ce qu'il faut, voyez. Je mélange du lait avec un peu d'eau ...

- Quelle quantité exactement ?

- Oh, je dirais un bon verre ... ou deux, mais pas plus, il faut voir, en tout cas vous en versez suffisamment. Je mets du beurre également.

- Quel poids de beurre précisément ?

- J'en mets un "caton", mais sans exagérer.

- Un caton ?

- Oui un  morceau si vous préférez. Ah et puis des œufs ...

- Combien d’œufs ?

- Vous mettez ce que vous avez . Un peu plus s'ils sont petits. Vous laissez reposer la pâte en la recouvrant sinon les caribous viennent la boire !

- Vous laissez reposer combien de temps ?

- J'attends quand même un petit moment, ce qu'il faut finalement.

Beuzega est désespérée de recueillir une recette aussi peu précise, mais la question qui la taraude le plus concerne le matériel utilisé.

- Et la cuisson ? vous avez un bon pillig, euh,  une bonne poêle ?

- Alors là, c'est amusant que vous me posiez la question, , celle que je préfère est une vieille poële que Santa a trouvée dans un vide grenier, je crois, personne n'en voulait : elle était toute moche, mais comme c'était une antiquité assez unique, il me l'a rapportée. Et bien vous n'allez pas me croire, c'est la meilleure que j'aie jamais eu ! Magique ! Elle cuit les crêpes et les galettes avec une facilité incroyable, elle est rapide, maniable, je peux en cuire des piles sans aucun effort ... Et avec tous mes gourmands, il faut en faire sauter des quantités.

- Hannn ! Vous pouvez nous la montrer ?

 

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La légende de Pillig Hud

Publié le par François & Marie

Un conte Cabardouche pour l'Avent

 

jour 14: Maner Santa

-Aaaaaah , voilà nos intrépides voyageuses ! Vous arrivez juste à temps pour le goûter. J'ai préparé quelques crêpes flambées à la liqueur d'acacia, une petite recette que je viens d'inventer. Entrez, entrez, venez vous réchauffer.

- Oui ? ... Noz vat...Heu bonsoir madame ... vous nous attendiez ? mais comment est ce possible ?

- C'est toute une histoire ! les caribous en volant avec les mouettes, du côté de la Bretagne, vous avaient vues partir sur un petit bateau pour venir ici, on a donc envoyé Nanokcha, notre ourse blanche vous chercher, la maison n'est pas facile à trouver. C'est vraiment très gentil à vous de venir nous rendre visite. 

- L'arzh gwenn ? l'ourse blanche ? elle est à vous ?

- Oh oui ! C'est notre grosse peluche, et j'ai vu que Nanokchou , le petit, était parti avec elle. J'espère qu'il a été gentil, quelquefois il court après les otaries et il fait le fou. Venez vous installer, on va boire un bon thé de Noël à la cannelle !

- Merci madame , mais dites nous, c'est bien le Maner Santa ici ? c'est bien le château du Roi Carmin ?

- Ah oui ! Santa à plusieurs noms à travers le Monde, il est très populaire... Il va nous rejoindre tout à l'heure, pour le moment il est très occupé avec les commandes de cadeaux,  vous comprenez.

Azenor et Beuzega ne comprennent rien du tout. Elle sont hypnotisées par les lumières de cet endroit douillet aux parfum de cannelle et d'agrumes. Des sons délicats de grelots résonnent dans le palais, le confort de l'accueil leur donne une irrésistible envie de dormir sous de gros doudous de  plumes d'eider.
Elles ne se font cependant pas prier pour goûter les bonnes crêpes de  Santa Mama, celles ci sont si fines qu'elles pourraient servir de dentelles à la Vierge Marie ... !

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Publié le par François & Marie

Un conte Cabardouche pour l'Avent

 

jour 13 : Chistr brut & Chistr doux

- Regarde Azenor, nous sommes arrivées au Maner Santa !

-Ma doué ! Comme il brille ! on dirait qu'il a été sculpté par les aurores boréales... c'est encore plus beau que le calvaire de Plougonven .

- Tu vois que la légende disait vrai, le Roi Carmin habite dans ce palais de lumière et c'est là qu'il garde le paelon sacré.

- On n'a plus beaucoup de chouchenn à lui offrir au Roi, et le dernier morceau de kouign amann a servi de goûter pour l'arzhig... j'espère qu'ils secourent les naufragés dans c'te pays, et qu'ils leur donnent un bol de  yod pour les réconforter.

- Hummm oui ! Un bonne écuelle de bouillie de sarrasin avec du beurre salé et une bolée de chistr brut.

- Moi j'aime mieux le chistr doux, avec les krampouezh gwinizh , c'est meilleur dis donc!

- Ah ... Avec la krampouezh silsig, j'aime mieux le chistr brut ... !

Nos deux bigoudènes admettent, par cet échange gourmand où sont évoquées les galettes à la saucisse arrosées de cidre brut pour l'une et les crêpes de froment /cidre doux pour l'autre, que ce long voyage fut éprouvant. Un repas chaud serait le bienvenu. On a beau être de fières bigoudènes insensibles au gros temps, rudes à la tâche et courageuses dans l'effort, on n'en apprécie pas moins une table généreuse près d'un âtre réconfortant. La perspective de manger à leur faim leur donne des ailes. Elles trottent joyeusement vers le palais de lumière suivies par les deux nounours des neiges.

- Tu crois que le Roi Carmin parle Inuit ?

- Je ne sais pas Azenor, mais il est déjà venu en Breizh , on va pouvoir s'arranger ! Et de toute façon je connais la langue des signes.

- Moui ... évite quand même de mimer le pillig...

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La légende de Pillig Hud

Publié le par François & Marie

Un conte Cabardouche pour l'Avent+le défi des Croqueurs de mots.

 

jour 12 :  défi n°273 proposé par Colette : "l'âge"

- Je suis fatiguée Beuzega... ces cavalcades ne sont plus de mon âge, je commence à penser qu'on ne trouvera jamais le paelon.

- Courage Azenor, on a toujours l'âge de ses rêves et de ses projets. Regarde : nous avons exactement l'âge de partir au Pôle Nord, de chevaucher une ourse et de faire rire les Indiens.

- Tu dis ça pour me faire plaisir. Mais je sais bien que ce n'est pas raisonnable, à nos âges, de chercher un château au nord du nord pour trouver un pillig qui n'existe sans doute pas, en voulant remporter une victoire sur les Chinois dans un concours de krampouezh ...

- Allons Azenor, l'âge, c'est dans la tête, moi, je te dis que quand on naît : on est ! et aux âmes bien nées, on a le courage, le cœur et la rage de soulever des montagnes ! On a l'âge du faire ! Ce n'est pas raisonnable ? Eh bien tant pis ! Il faut avancer et zut à ceux qui nous appellent les vieilles poules, c'est que de la jalousie ! Nous, on a le courage de croire aux Rois Mages !                                 

- R'âge, cour'âge, m'âge ...  Tu as raison Beuzega, mes pensées ont bien besoin d'un petit nettoy'âge !

- À la bonne heure ! Regarde Azenor, l'arzh gwenn et l'arzhig frétillent du croupion, ils veulent nous montrer quelque chose… on dirait que le Maner Santa n'est plus très loin.

 

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Publié le par François & Marie

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jour 11 arzhig

- C'est vraiment très beau ces lumières dans le ciel, chez nous on voit parfois le rayon vert quand le soleil disparait, mais là on dirait les voiles des anges .

- C'est les aurores boréales, Azenor, il n'y a qu'ici qu'elles sont visibles. Je suis sûre que c'est un signe qui nous dit que le Pillig n'est plus très loin.

- En tous cas on a de la chance d'avoir rencontré cet arzh gwenn, mais tu as vu, Beuzega ? Y'a un arzhig qui nous suit ...

- Je sais Azenor, je sais ... j'ai vu l'Inuit qui lui donnait des poissons à lui aussi... je crois que l'arzh gwenn c'est sa maman.

- Eh ben ! avec la petite et la grande ourse on est certaines de trouver le Nord !
Cet eskimo est vraiment très sympathique, tu l'as beaucoup fait rire avec ton mime !

- Il devrait faire du théâtre avec sa communauté de chasseurs... Ils pourraient monter une pièce qui s’appellerait : "il est inuit docteur Schweitzer"  ou "inuit, l'heure du crime" !

- Hi hi ... toi alors ! tu as toujours le mot pour rire ...

- Il faut bien Azenor, je te rappelle quand même que le festival de la krampouezh ouvre ses portes la semaine prochaine ... Je ne peux pas laisser les chinois remporter le triskell d'or.

- Ils ne savent pas faire les krampouezh, je te dis ! d'ailleurs : "quand on nem on ne compte pas !"

 

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Publié le par François & Marie

Un conte Cabardouche pour l'Avent

jour 10 la comedia del arte

Ne parlant pas l'inuktitut, les deux bigoudènes ont recours à une langue des signes improvisée (ponctuée de chouchenn pour une meilleure compréhension).

 Azenor a toujours été douée pour bâtir des châteaux de sable ; petite, elle réjouissait les estivants venus prendre les eaux  à Saint Guénolé, en élevant des manoirs éphémères qui forçaient l'admiration.
Sous une aurore boréale naissante, elle a l'idée d'en monter un en neige, histoire d'informer l'inuit de leur quête.

Beuzega, quant à elle, essaie de mimer le geste auguste de la crêpière mais ne réussit qu'à faire hurler de rire le chasseur. Les krampouezh sont un mets inconnu dans les régions polaires.
Elle fait mine alors de chercher quelque chose en faisant des zig et des zag dans le camp, avant de venir
s'extasier devant la maquette de neige.
Mais elle ne peut s'empêcher, de mimer la crêpière, ce qui plonge immédiatement l'autochtone dans une franche hilarité : il n'a aucune idée de ce que veut dire ces étranges mimiques, mais les déhanchements de la comédienne le mettent en joie.

Après avoir recommencé plusieurs fois sa pantomime de quête suivie de découverte du château, elle décide de laisser tomber l'allusion au Pillig, au grand dam du l'inuit qui attendait impatiemment cette partie pour rigoler.

Les dons d'actrice de Beuzega et les talents d'architecte d'Azenor finissent par évoquer quelque chose au chasseur ... aurait-il compris ce qu'elles cherchaient ?

- Aktok igdlo angininka ! articule t-il en pointant une direction bien précise. le sérieux dont il fait preuve indique que le château serait bien là bas .

Satisfaites, elles décident d'y aller à dos d'ours.

Ce dressage spontané emplit le chasseur d'un profond respect, il offre des poissons au plantigrade pour l'aider à accompagner les deux aventurières.

C'est à dater de cette nuit là que l'inuit se prit de passion pour le théâtre.

 

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Publié le par François & Marie

Un conte Cabardouche pour l'Avent

Jour 8 Nanok

- Qu'est-ce qu'i nous veut cet eskimo il a l'air nerveux avec son treant pour  pêcher le cachalot… Je ne sais pas ce qu'il a vu.

-Mon arrière grand-oncle chassait le krankal et leur treant était bien plus long que ça ! On en faisait de la graisse du Krankal, les fanons servaient pour les parapluies et les corsets des dames de la ville.

- Maintenant, avec les bag au diesel, les gars ont moins de peine. Mais on ne peut pas faire de corsets avec de la morue.

- Ça ne se fait plus les corsets, Azenor.

- Mais les morues, si ! ... d'ailleurs y parait que la fille Kemener....

-NANOQ!  Nanoq ! qaujimaqujijuq !

- Allons bon ! qu'est-ce qu'il lui prend à l'esquimo ? Il avait l'air bien tranquille et à présent, il est tout survolté. Il n'a sans doute pas l'habitude de rencontrer des dames avec de belles bigoubenn en dantelez .

- Ce n'est pas une raison pour nous pointer avec son treant. On n'est pas des krankal !

- On n'est pas des morues non plus !

- Hi hi hi hi, tu es bête Beuzega !

- Nanoq ! Nanoq !

- Quand j'étais petite à l'école le maitre nous avait lu un livre, ça parlait d'un ours qui s'appelait Nanouk.
- ...
- ...

- Nanouk...

- Aaaaaah d'accord, il a vu l'arzh gwenn... ! C'est pour ça qu'il est fébrile !
Calmez-vous monsieur, il est gentil, il ne mord pas !

- On va lui offrir une bolée de chouchenn, ça va le détendre.

 

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Publié le par François & Marie

Un conte Cabardouche pour l'Avent

Jour 8 Arzh Gwenn

- Heureusement qu'on a trouvé cet arzh gwenn pour nous convoyer, les transports en commun ne sont pas trop développés dans la région ; chez nous quand tu veux aller de Plouhinec à Plozévet tu peux prendre le car et c'est quand même bien pratique.
Là, on a peut-être chaud au revr mais l'air reste frais.

- Patience Azenor, reste bien assise sur ton revr, c'est le destin qui a mis cette bête sur notre chemin. Quand j'étais petite, à la ferme, je savais monter la jument et c'est moi qui la menais quand on allait tirer du goémon pour les champs. Alors monter un ours blanc c'est aezet.

- Oui oh... facile… heureusement que j'avais un morceau de Kouing aman à lui donner, à la bête, sinon on lui servait de dîner.
C'est encore loin le château, tu crois, Beuzega ? 

- Je ne sais pas. mais j'ai confiance : la force du Pillig nous a conduites jusqu'ici, je suis persuadée qu'il nous guidera jusqu'au bout.

- J'espère que tu dis vrai, Beuzega, Loïc est déjà reparti pour sa campagne de pêche, on n'a même plus de bag pour rentrer en Breizh. Et cet arzh gwenn, il est bien gentil avec sa grosse fourrure, mais je ne le vois pas nous ramener à Pont Aven.

- En tout cas, je sais où on va dormir Azenor, j’aperçois un groupe de chasseurs et des igloos. On va quémander leur hospitalité et en même temps, on leur demandera pour le Maner Santa.

- Qu'est-ce qu'on pourra leur donner en échange ?

- Ben voyons, Azenor ... une bolée de chouchenn !

 

 

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Publié le par François & Marie

Un conte Cabardouche pour l'Avent

jour 7 Gwallamzer

- Accrochez-vous les Krozh Yar, ça risque de secouer un peu !

- Houlà ! Loïc tu es sûr de toi là ? La mor est ben grosse et ton bag et tout bihan ! On est ben loin du Morbihan, chevrote Beuzaga qui n'en mène pas large dans les remous.

- C'est juste une bonne grosse gwallamzer, répond placidement le marin.

Azenor croit voir des dragons dans les déferlantes géantes, ils ont l'air de vouloir dévorer le valeureux chalutier. Nous sommes perdus se lamente-t-elle, jamais je n'aurais dû te suivre pour aller chercher une pauvre paelon dans l'enfer des glaces : le pays maudit des aerouant ! Ils vont nous avaler et nous ne reverrons jamais la terre catholique de Breizh !
Beuzega se veut rassurante (elle tient tellement à retrouver le Pillig) et prend Azenor dans ses bras solides de Breizhad. En fronçant les sourcils elle murmure : " L'Ankou ne peut pas venir, la Mor est forte, elle nous porte vers notre destinée !"

Loïc quant à lui sifflote un air guilleret, tout en menant son bag d'une main de maître. Ça fait longtemps qu'il navigue pour aller pêcher la morue et les coups de tabac, il connaît. Il ne lutte pas mais laisse filer son bateau dans le sens des vagues terribles. Il glisse son embarcation sur les eaux salées avec un art hérité d'une longue lignée de pêcheurs, il sait que la mer, en voyant sa soumission, saura  mener son vassal à bon port.

- Bon ! Eh ! les Kozh yar, c'est pas fini de couiner ? c'est vrai que ça remue un peu, mais ce n'est pas une raison pour paniquer. Je boirais bien une 'tiote bolée de chouchenn moi !
- Nous aussi ! répondent en chœur les deux matelotes d'occasion.

La liqueur miellée a pour effet de rendre Azenor et Beuzega beaucoup moins craintives, elles s'amusent même de ces montagnes russes salées et se font gifler par les embruns en riant. Elles esquissent même un pas de bourrée en tapant sur le pont un rythme joyeux avec leurs sabots. Loïc fait des zig et des zag, la mer elle - même semble joyeuse !

Après avoir longtemps dansé, le bateau retrouve une eau apaisée. Il avance vers les dernières limites septentrionales. Il est temps d'aborder les terres glacées et de partir à la recherche du château du Roi Carmin, le Maner Santa.

 

 

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