défi n°309 proposé par Domi.
Domi nous dit : "que chacun crée un texte en mode abécédaire, dans lequel il parlera de l'année que nous venons de passer tous ensemble, une sorte de rétrospective joyeuse !"
Avertissement : Les Cabardouche, en mode " Ouah, il fait bon dehors" n'ont pas du tout suivi la consigne. Mais ce n'est pas grave. Bisous.
/image%2F1408513%2F20250615%2Fob_64a78e_illustrationgatoo.jpg)
- Je ne dis pas le contraire Belzémine-Azélie, mais le thème de la conférence porte surtout sur les abécédaires à travers les ages. Point n'est besoin de faire honneur au buffet avant la causerie…
- Ah, Victorine-Lucinde, ma chère, vous ne ferez pas croire que les ABC ont une quelconque utilité, ce ne sont que des listes après tout et qui a-t-il de plus commun qu'une liste ? laissons les mots vagabonder à leur guise dans le champ de l'indépendance. Libérons-les de leur carcan sous lequel la rigueur règne en maitre ! Pourquoi le A serait-il toujours le premier de la liste hein ? Le Z serait bien aise de parader en tête de cortège pour une fois ! et les anonymes du milieu… les K les P… ils aimeraient peut-être bien grimper dans la hiérarchie. Je trouve ce système trop autoritaire et même si ma lignée me pare d'une incontestable noblesse, moi Belzémine-Azélie de la Huchtuhuche je me révolte ! Na !
- Votre thèse est fort généreuse, mais songez que l'usage du dictionnaire impose un tel système et qu'il est fort commode de l'utiliser.
- Commode commode... on pourrait lui mettre le Q dessus, ça la dériderait. Nous n'avons que faire de ces ouvrages, la langue française nous vient avec une aisance naturelle, à tel point que chercher l'usage d'un mot me parait vulgaire, inutile et superfétatoire. Nous autres, gens de goût, avons cette intuition gracieuse qui nous permet de broder la syntaxe avec des fils d'or de lexique raffiné. Les dictionnaires sont des gros livres sans aucune distinction. Fi !
- Dites-moi Belzémine-Azélie...
- Oui ma chère ?
- Depuis le temps, vous ne connaissez toujours pas votre alphabet, c'est ça ?