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Défi n°120 proposé par Cétotomatix pour les Croqueurs de mots.

Publié le par François & Marie

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Ecrivez un texte court*

comportant une majorité de mots commençant par "e, eu, œ".

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* "texte court", euh... consigne ici irrévérencieusement irrespectée (note de la traductrice qui avoue, mais ne se repent pas vraiment!)

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- Eh! Eusébio, l'écriteau, l'as-tu entrevu? Enfin! la première exhibition de puces de l'été est annoncée, s'exclame ex abrupto Eudoxie émoustillée.

Eusébio, échalas à l'élocution aussi économe qu'un Ecossais, sourit jaune.

eusebio2.jpg

Il pressent qu'il peut envoyer bouler ad patres ses espérances d'endormissement égoïste enroulé en son hamac écru.

Il entrevoit qu'il va renoncer à la tiédeur parfumé de son jardin- Eldorado, son île d'Elbe...

Il présage que pendant l'ère estivale son euphorique égérie l'entraînera, plus souvent qu'à son gré, sur les aires d'étalages de vieilleries.

Eusébio s'accorde un reliquat de sérénité, inspire à fond les effluves des violettes et rend les armes.

- En quel lieu s'exposent ces étals?

- A Ecleux, entre Ecrille et Esserval, mon petit sucre en cristal.

(Hihihi! "mon petit sucre en cristal"...l'Eusébio, il va fondre, il est cuit! se gondolent les fleurettes.)

- Euh...dans l'Eure...Il nous faudra une bonne heure...

- Plus encore, puisque nous sommes passés à l'Eure d'été! s'esclaffe son épouse espiègle. Es-tu enclin à ce que nous y errions ensemble?

- En route donc! consent l'éveillé du hamac (qui renonce in extenso au titre de dormeur du val), embarquons dans notre obsolète Estafette.

(Amen! "l'Eusébio en sucre" s'est mué en caramel mou, pouffent les violettes et pensent les pensées.) 

Et l'engin à moteur passé de mode, emporte les chineurs.

- Quels encombrements, quels embarras! Des essaims de voitures, et pourtant nous n'en sommes encore qu'à une dizaine d'encablures. Eusébio, mon exquis, empresse-toi de nous entreposer extra-muros.

- Tendre Eudoxie, nous sommes extrémement éloignés de l'endroit des festivités. T'engages-tu à errer dans les emblavures* jusques à en attraper des élevures* aux talons? Es-tu prête à être si empoisonnée par les œstres* que tu en auras les jambes en étoupe? 

- Eh! ne me prends pas pour une éclopée. Si tu écarquillais l'œil, tu verrais que j'ai expulsé mes escarpins et enfilé des espadrilles.   

- Pourtant  j'élonge l'œil droit et puis le gauche aussi... à en être ébloui par l'échancrure qui s'élargit, là, sous l'épingle dégrafée de ton écharpe vert émeraude.

- Tes œillades s'égarent mon Eusébio!

Ils esquissent un embrassement léger, s'empoignent par la main tels des étudiants euphoriques et s'engagent émoustillés en l' éden des bibeloteurs.

Quel enchantement cet embrouillamini de vieilleries!

nounours-2fx.jpg

Des chopines d'eau de vie s'enivrent dans l'attente d'œnologues experts, en louchant sur les ex libris d'élégants elzévirs*.

Des eaux- fortes athées adoucissent leur acidité en se frottant à l'esprit mystique d'émouvants ex voto.

Des eustaches en mal de miches de pain à trancher, fréquentent des échasses sans bergers et sans Epoisses ni Edel de Clairon à étaler sur leur tartines...

Des éventails hautains (se prétendant éconduits par Lagerfeld soi-même) examinent de haut leurs homonymes, anonymes et pleurnichards, abandonnés par une danseuse de flamenco ratée, enfuie avec l'hidalgo de son coeur qui eut tôt fait, crac, de le lui briser (le coeur).

Une étole éburnée*, exhumée in extremis d'une échelle-escabeau où elle était enroulée, embaume d'eucalyptus les environs; elle enjôle les évents d'un grand ours empeluché, qui en écrase sur un établi à l'étau étamé.

Nos espions fureteurs, errent des plombes dans cet embirlificotage d'objets en espérance d'adoption. Ils fouinent, tournaillent, traînassent, comme anesthésiés par ce plein air où plane un cotonneux engourdissement.

Soudain Eusébio en extase, s'étiole, s'étouffe, s'asphyxie.

- Eudox!...

... Qui parle de Viandox? Je meurs de faim soubresaute Eudoxie. 

- Mon Eudoxiemoneudoxiemoneudoxie! s'exalte l'extravagant, vise cette royale, que dis-je! cette impériale...

... J'ai la dalle, la fringale! j'en tremble, j'en chevrote comme une égrotante* vieillarde, s'essouffle notre Eudoxie.   

- Euréka! mon Eudoxie, euréka te dis-je! trémule l'ensorcelé, la perle rare des quatre roues! la beauté faite châssis! le charme en carrosserie! je les ai dégotés!

... Dégoter urgemment un estaminet, s'étrangle Eudoxie affamée.

- L'élégantissime! le summum! la berline de luxe! l' "EDSEL CORSAIR"! éclose dans le Michigan...edsel-1959.jpg

... Michigan...miam, des pancakes aux cerises et aux prunes des Grands Lacs...bavasse l'Eudoxie

- Des enjoliveurs de luxe!

... Le luxe d'une cassolette d'écrevisses...

- Acier inoxydable en bordure!

... Bordure de filets de soles aux escargots persillés et oeufs d'esturgeon à l'aneth...

- Un tachymètre! Te rends-tu compte, un compteur en 1959! année entre toutes bénie!

... Du pain béni! oh oui oui oui, je m'en contenterais! oh oui juste une bouchée pour calmer ma fringale, implore en silence Eudoxie proche de l'apoplexie.

- Quatre starter, quatre! réalises-tu! pour être tétra-certain de démarrer!

... Démarrer par des macarons épicés et craquants au piment d'Espelette...mummm!

- Imagine! pas moins de 345 chevaux sous son capot écarlate!

...Ah! l'écarlate de la langue de boeuf, un régal...

- Et seulement pour une poignée d'euros! Mes économies n'y seraient pas même englouties!

... Engloutir des entremets, m'enivrer d'oenomel*, m'empiffrer de chocolateries, m'étourdir d'exquis entre-deux-mers... 

- Mon Eudoxie, ma parole, tu ne m'écoutes pas! Debout, tu es en train de dormir.

...M'endormir rassasiée, l'estomac repu, le gésier bienheureux...

- Que penses-tu de cette enchanteresse, de cette merveille?

- ...Des merveilles han! des oreillettes hann! des bugnes hannn! Tout ce que tu veux mon Eusèbe, c'est magique!

- Magique! tu es d'accord mon Eudoxie? Magique! on la prend! Ah comme je suis heureux mon petit patchouli! Elle te plait "mon" Edsel Corsair!

- NENNI !

- ...n...?nenni?...

- NENNI NENNI NENNI et reNENNI!

- Et...pourquoi non mon chaton?

- L'ALLUME-CIGARES!

- Oui?... l'allume-cigares... mon doux agneau, tu as vu comme il est beau!

- NENNI!

- Pourquoi un "NON" radicalement ex cathédra, mon petit rat?

- NENNI! grr, je hais cet allume-cigares! grr, je l'abhorre! JAMAIS je n'endurerai que son EPOUVANTABLE ECLAT bousille celui de mes exquises petites ESPADRILLES.

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Moralité: Eudoxie en hypoglycémie percera de ses banderilles quiconque ne respecterait pas ses jolies petites espadrilles.

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* emblavures: terres ensemencées.

* élevures: petites ampoules sur la peau.

* oestres: mouches grosses et toutes vilaines . 

* elzévirs: livres de petits formats imprimés en Hollande, vers le XVIIè siècle. 

* éburnée: qui a la blancheur de l'ivoire.

* égrotante: souffreteuse. 

* oenomel: sirop de vin et de miel. 

 

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Défi n° 119 proposé par Martine de "Quai des rimes" pour les Croqueurs de mots.

Publié le par François & Marie

Vous recherchez un employé de maison, un ouvrier, un cadre... ou l'âme soeur.

Rédigez une annonce humoristique, insolite, poétique et si vous le souhaitez la lettre de réponse à cette petite annonce.

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Compte sur technicien-jardiniste, tateur- ausculteur de nèfles blettes.

Moufles à l'index. Nécessité de doigté et de doigts de pieds résistants aux degrés Celsius négatifs. 

Chapka et tapette à mouches-chasse-merles fournies.

Cachet en nèfles bien sûr mûres.

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taupe modeleEn quête de bien-bien voyant. Acuité visuelle maximum pour fouiner, prendre en flagrant délit, chapitrer, enharnacher de vers verres correcteurs (20 dioptries) et renvoyer inaugurer leurs galeries, taupes myopes ravageuses d'innocents et tendres petits radis.

Dextérité maximale du poignet opportune pour chopage de la bestiole. Bonne diction exigée ( fouisseuse, la taupe est pourtant cerveau lent). Postérieur fessu recommandé (la taupe, ça prend son temps). 

Manuel de savoir-vivre taupier, binocles (montures couleur taupe en corne du jura) et pliant spartiate en toile 100% coton (décrassable à 40°C), fournis. 

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Sollicite pépiniériste patient, psychologue, persuasif pour convaincre avortons de cydonia oblonga ("coing" pour les intimes) qu'il serait temps au bout de trente cinq ans de se transformer ENFIN en vrais coings balèzes et confitureux.

Voix harmonieuse vivement souhaitée.

Si persuasion suave et agitage sous cognassier de verrines à gelée lamentablement vides échouent, prêtage (gratis) de godillots de jardin à bouts renforcés pour bottage de tronc.

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Aspire à dégoter contorsionniste professionnel haut niveau, MUET, pour passage aspirateur dans maison rassasiée de préciosités inestimables (pour bibi) qualifiées de fourbi par certains autruis.

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zoeufs.jpgYodle d'urgence (pour île flottante de ce midi) montagnard chevronné, dominateur, pour battage de blancs d'oeufs en neige ferme.

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Défi n°118, proposé par Lenaïg pour les croqueurs de mots .

Publié le par François & Marie

ob b4ac4c tt-le-cinema-mort-aux-trousses

Il n'est pas rare que dans la Champagne crayeuse deux quidams se rencontrent et devisent de sujets fondamentaux pour l'avenir de la planète, il peut s'agir de gaz à effet de serre produit en masse par les bovins de nos campagnes ou encore du recul de la civilité chez les moins de neuf ans, fléau constaté jour après jour aux abords des écoles communales.

Ce matin là, à proximité du Pays d'Armance non loin de Troyes dans l'Aube, deux superbes représentants de l'homo erectus, l'un chapeauté, l'autre non, conversent savamment sur un projet d'urbanisme. Il serait en effet question que la Région mette en chantier un nouveau terminal ferroviaire dans ce paysage resté vierge depuis le crétacé supérieur. Le sujet est sensible. On s'insurge dans la proximité de la préfecture, des hordes de huns et autant d'ostrogoths ont ici perdu leur honneur face à la mâle colère des guerriers champenois. Cette terre crayeuse irriguée par le sang impur des ennemis de la nation ne peut souffrir l'implantation d'un bâtiment soumis aux caprices de la modernité des transports, fussent-ils à grande vitesse. C'est de cela qu'il est question en mots choisis et arguments aiguisés pour défendre la pureté de ce paysage.

- Dis voir Hector, c'est t'y vrai ce qu'on raconte ?

- Quoi donc Achille ? 

- Ben cette histoire de gare TGV quoi !  qu'on veut construire dans la campagne, parce qu'il y a plus de place en ville ...

- Oui oh ! ben ça c'est encore une couillonnade des décideurs qui n'en sont pas à une connerie près ! Déclare Hector avec un sens raffiné de la formule. 

- Déjà qu'on a supprimé toutes les petites lignes secondaires qui rendaient bien service dans nos petits pays...

- Héééé oui, ça c'est bien vrai! et tout ça coûte des sous, remarque Hector avec l'amertume du financier à "l'amende" . Mais ce n'est pas fait ! la bonne vieille gare centenaire et  préfectorale  a encore de beaux jours devant elle, faut pas s'inquiéter. Y'aura pas de chantier avant longtemps !

- Ah ! Répond Achille avec un sentiment mêlé de déférence et de respect face à ces arguments dont la pertinence n'a d'égal que leur audace visionnaire. 

- Pas d'inquiétude ! Notre belle Champagne crayeuse n'est pas près d'être ravagée.troyen.jpg Elle en a vu d'autres, et les gens de la région ne se laisseront pas faire ! 

- Vous avez raison, Hector ! 

- Faites moi confiance, Achille ! 

Et nos deux larrons se quittent sereins de cette belle certitude :

 

La Gare de Troyes n'aura pas lieu !  

 

François ( Homère d'alors )

 

Nota bene de Marie de Cabardouche:

 Roger Harth et Donald Cardwell ne sont point intervenus par ici! L'image du guerrier à l'écu perplexe ainsi que la palabre d'Hector et d'Achille sont entièrement à attribuer à François. (Qu'il soit remercié d'avoir bien voulu prendre le relais alors que Marie  vadrouillait!)                                                                                                                                                                                                                                            

 

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Défi n° 117 "Duos" proposé par M'Amzelle Jeanne pour les Croqueurs de mots.

Publié le par François & Marie

"Duos".

Un binôme: Muriel Robin, Général De Gaulle.

Un lieu de rencontre: Dégustation aux Hospices de Beaune.

Ecrivez ce qu'ils peuvent bien se raconter.

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- Mumu! reviens...tsoin-tsoin!

- MUSEAU* Grand Chsarles! Me serre pas de trop près, j'suis fragile côté gauchse.

- ...Côté gauche?  C'est pas la gauche la France, Mumu, c'est pas la droite la France, Mumu, la France c'est tout à la fois, c'est tous les Français, Mum...

- T'égare pas Grand Chsarles, j'te parle de ma posche gauchse...y'a un Chsardonney qui s'est glissé dans la chs'tite cachsette de ma pochse gauchse, sous mon mouchsoir.grand-charles.jpg

- Tout pareil- kif-kif c'est la chienlit sous mon képi où deux verres de Kir sont tapis.

Bras dessus, bras dessous, Muriel Robin et le Général De Gaulle devenus inséparables (alors qu'ils ne se connaissaient pas ce matin) quittent les Hospices de Beaune. 

Leur carton d'invitation les honoraient de "membres privilégiés de la coterie des dégustateurs de nectars bourguignons".

Leur journée débuta par une vidéo de présentation des grands crus.

Vidéo-sionner, c'est bien beau! A condition que l'écran ne soit point masqué.

Or, juste devant Dame Muriel, une haute silhouette l'occultait plus qu'à moitié.

charles4.jpg- Ouh, ça m'énerve! D'ailleurs tout m'énerve*...C'est bien ma veine, rognonna la lésée, une seule asperge dans la salle et elle est pour ma pomme...

Ces constatations potagères l'amenèrent à un gratouillage du dos opacifiant. 

- Psittt! M'sieur... ce serait mieux si vous étiez ASSIS...

- ...

- Hé! M'sieur?...

- Madame, je vous ai comprise, JE SUIS ASSIS!

- V'z'êtes sûr? mais... sûr-sûr?

- Madame, douteriez-vous de la parole de Charles André Joseph Marie De Gaulle, accessoirement Général?

- Heu...M'sieur l' Général, Muriel Marie (nan, pas Marie Besnard l'empoisonneuse*) Jeanne, va intimer à ses cervicales fugueuses* de s'adapter à la situation...

Ce général semblait bien singulier à Dame Muriel qui, contrairement à son habitude n'insista pas (mais son Moi intérieur ronchonna ferme).  Elle se disloqua et parvint à suivre les cinq siècles d'Histoire qui défilaient sur une mini portion d'écran.

- Bin dis donc, c'est pire que mon pélerinage St Jacques... La Mecque*. 

On vidéo-salua d'abord la mémoire de Nicolas Rolin et Guigone de Salins qui fondèrent cet asile pour pauvres gueux malades.

- De "Rolin" à "Robin" il n'y a pas loin, s'amusa Dame Muriel, allez hop, Nicolas Rolin je t'adopte pour cousin! Ça peut pas faire de mal, un membre de sa parentèle qui fait le bien!

charles3.jpgOn vidéo-prit le temps de s'étonner qu'une parcelle de vigne fut donnée, il y a cinq cents ans aux Hospices par une Dame Guillemette. Au fil du temps  d'autres legs en vignobles suivirent, jusqu'à faire de ce lieu aux tuiles vernissées, un temple de grands crus.

- Ben dis donc, la Guillemette! en v'là une qui savait vivre! Offrir six ouvrées de vignes, ça en jette! C'est pas mes copains qui auraient ces largesses. Et pis faut dire que dans mon studio, ça ferait p't'être désordre. 

De cette viodéo-remontée du temps, les privilégiés du jour alanguis dans les fauteuils de velours rouge, telles framboises sur moelleuse chantilly, émergèrent un peu groggy.

En se déroulant, la grande silhouette postée devant Dame Muriel articula posément,

- De nos jours,    les - Fran  -  çais - sont  - des  - veaux   ... 

- Dévôts! oui dévôts fanatiques d'un  bon vieux Chambertin, s'émut Dame Mumu. 

En moutons troupés, ils trottèrent de façon distinguée jusques aux grands crus espérés.

Dame Muriel s'efforça de galoper au rythme de la pointure 47 du gradé.

- Au -se- cours!* Les-grands-sont-contra-riants-et-mépri-sants-envers-plus-petits-qu'eux, hoquèteta -t-elle à bout de souffle.

- Les petits n'ont qu'à prendre de l'altitude, c'est généralement l'endroit le moins encombré, asséna le médaillé sans pitié.

- L'altitude? Connais pas! J'ai germé dans la Loire à 420 mètres de non altitude, grosso-modo au nombril de la France, à Montbrison. Oui, bon...Monbrison. Tout le monde ne peut être natif de la capitale des Flandres... Tout le monde ne devient pas Général... Moi, j'étais Générale en chef des boîtes de souliers, toute seule comme une grande*. Mon altitude rampait au ras d'orteils inconnus, de chaussettes parfumées et de bas souvent filés. Alors, hein, l'altitude...charles2_0001.jpg

- MUSEAU!* Au rapport! mike-écho-uniforme-roméo-sierra-alpha-uniforme-lima-tango*. Me fie au populo, il a des réflexes sains.

- Populo! est-ce que j'ai une tête de populo? Ouh mais, tu t'la pètes le Charlot!

- C'est toi Mumu qui es pétée comme un coing, tsoin-tsoin!

- Euh, mais y'ai pas ubu, y'ai yuste dé-gu-sse-té...

- Oh! z'à  peine! ...T'ention...Calaculons: un Mercurey, pelusse un Pommard, pelusse un Corton Grand Cru, pelusse un... 

- GROIN! (nan), TRUFFE! (nan plus), MUSEAU (voui) Charlot! C'est bibi qui touche sa bille en addition!

- Quelle que soit la sata, la strata, la satastratégie de ton additionnement, Mumu... on est noirs.

- Noirs! Mais... noirs ou bien noirs-noirs?

- Gris! Noirs! Blindés comme des chars à Dassault! Pomponettes-pompettes! Entamés (nan) rétamés! Beurrés comme des pitits Lulu, mais contents z'et heureux z'et joyeux! Perron (nan), rompez, Mumu! T'en vas pas, hein!

- T'insquièste Chsarlot, Mumu reviens, tsoin-tsoin*!

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*"museau!": en terme militaire: "la ferme"! 

* en alphabet phonétique international: M E U R S A U L T.

* "Muriel revient, tsoin-tsoin" (2013)

* "Tout m'énerve" (1990)

* "Marie Besnard l'empoisonneuse" (2006)

* "Fugueuses" (2008)

* St Jacques...La Mecque (2005)

* "Au secours" (2005)

* "Toute seule comme une grande" (1998)

 

 

 

 

 

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Défi n°116 (Acrostiche), proposé par Jill Bill pour Les Croqueurs de mots.

Publié le par François & Marie

Faire parler les personnages de ce tableau de Hopper, à votre guise,

MAIS... s'il vous plaît,

en ACROSTICHE formé avec CROQUEURS DE MOTS.

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moumoufles.jpg

-Croisillons piqués... Torsades fers à cheval... Tout y est. Enfin! je les tiens.

Radmund, fébrile, a investi d'office le Chesterfield cramoisi, unique douilletterie du lieu.

Oublieux de toute once de galanterie, dans "Le journal des Dames et des modes", il

quête le subtile itinéraire des mailles tarabiscotées qui le conduira à

un tricotage de moufles, qui l'enfièvre et le passionne.

 

Esthète, Daisy cogite en se scoliosant sciemment sur un sec strapontin, 

- Une conférencière en "Stratégies masquées du CAC40" a une âme

résistante, voire dure à cuire. Le reste peu l'en chaut. Fi, du fauteuil vermillon qui ne

siérait d'ailleurs pas à une robe du même ton.

 

- Divin! ainsi le secret du tricotage des "Colonettes hindoues

en lisière" serait donc dû à un nombre de mailles divisible par quatre...

Malicieuse énigme taquine, te voilà dénouée... en ronronne d'aise le tricoteur émoustillé. 

 

- "Obligations prorogeables" boostera l'amphitéâtre d'un balèze coup de starter.

"Taux équivalents actuariels" propulsera la foule en accélérateur oublieuxdu limiteur.*

"SICAV et Fiscalité" subjuguera l'auditoire. Tout à l'heure tu vas gagner Daisy gros bras!*

 

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* "Oublier le limiteur": en circuit de courses automobiles, dépasser le maximum de vitesse autorisée.

* "Gros bras": champion du monde chez les pilotes automobiles.




 

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Défi n°113 "Le nez" proposé par Cétotomatix pour les Croqueurs de mots.

Publié le par François & Marie

 

"Laissez-vous mener par le bout du nez, en partant d'ici: "Le nez..."

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Nez au logis.

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beau nez de nuitUn nez pas laid est obligatoirement joli à jamais!

Drôle d'insecte! Il est nez grillon par son père et sa mère est une demoiselle bleue.

Elle est nez frite, dans le Rhin alors que moi je suis nez vrite...une fois.

Le Nez gus ne peut être qu'un nez de mec(que?).

Un nez en moins n'est cependant pas un plus...

En cas de nez cécité faire appel à un chien d'aveugle.

Quoi qu'on en pense, le nez gosse n'est pas une affaire de moutards.

Quand son nez s'tord, Nestor se tord. 

Quand le Pape signe un décret, il a le nez buleux.

C'était un tel escroc qu'il lui arrivait même de piquer du nez.

Un comble! Le manchot a gagné la course les doigts dans le nez.

Si j'ai quelqu'un dans le nez? Vous n'y pensez pas, ma chère! ce serait beaucoup trop encombrant...

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Défi n° 112 (Les dents des poules) proposé par Lénaïg pour les Croqueurs de mots.

Publié le par François & Marie

On choisira comme point de départ l'un ou l'autre des débuts de phrases suivants:

"Quand les poules avaient des dents" ou "Quand les poules auront des dents".

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- Quand les poules avaient des dents, elles croquaient du chocolat. Et savez-vous ce qu'elles pondaient?

- Ben ...des œufs, tiens!

- Oui! maismaismais...des oeufs-en-cho-co-lat!

- Miameû! 

poule-fx.jpg

- Ce qui n'eut pas l'heur de plaire aux confiseurs... Ils allèrent conter leurs malheurs à celui qu'en chirurgie dentaire on nomme "the"docteur.

Ils blablatèrent, jargonèrent, palabrèrent et enfin marché conclu(è!)rent.

A la fin de l'entrevue, le clinicien tout bien content-content se frottait les mains et l'espoir renaissait chez les chocolatiers qui coururent chuchoter à l'oreille des gallinacés.

Ils parlèrent vite, en haché, en brouillamini, en galimatias, en fouillis, en fatras...

Les mots...dentiste... magique... fraise... chocolat... fusèrent, jaillirent, voltigèrent en ping-pong. 

La tête en spasmes gauche-droite, pif-pof en aller-retour, les pauvres poules attentives à capter le message en avaient le tournis.

Leurs yeux ronds s'écarquillaient plus rondement encore.

Entre elles elles caquetaient l'incroyable nouvelle, s'interrogeaient, gloussaient d'ahurissement, n'en croyaient pas leurs oreilles, souriaient de toutes leurs dents.

- Épatant...hasardaient les vieilles ouveuses*.

- Trop d'la balle! déliraient les pussines*  

Elles doutaient - C'est pas une menterie?

Elles exultaient - Super! on va être millionnaires!

Excitées comme des puces, elles s'enfiévraient, alertaient les autres gallus, couraient porter la bonne nouvelle ici, et puis là, et puis encore là bas...

La rumeur s'étala, se répandit, potina, patati-patata. 

Les poules moutonnières se bousculèrent, se ruèrent jusques à l'homme de l'art es-dents.

- S'il suffit qu'une fraise de dentiste nous polisse les quenottes pour être assurées de pondre à vie du chocolat fondant, parfumé à la fraise des bois, courons-y! Faites place! les nouvelles poules aux œufs d'or débarquent. 

A la queue leu-leu, toutes tâtèrent avec allégresse du fauteuil de torture inclinable et ascensionnel, en kevlar carbone garanti, du fraiseur de dentures.

Il fraisa, fraisa et fraisa de plus belle, usant à dessein et à leur insu, les dents de ces naïves qui se retrouvèrent... fans dents. Et fans dents, f'est pas fafile de boulotter du focolat, f'est la cata...

Les confiseurs roublards exultent, en grande fiesta! Ils entrainent leur complice, le menteur-arracheur de dents désormais riche comme nabab dans leur bamboula, et ça y va!

Fagrinées, fâfées, les exf- pondeufes de focolat, refaffent leur défepfion, l'oeil finifstre, la rate au court-bouillon (de poule). Elles font affommées, fe ronge les ongles   f'empiffrent d'afsticots élasftiques tout flafsques, s'arrafent les plumes, fouffrent de coryzfa, defiennent fi hideufes qu'elles inflifgent la fair de poule à leur maître et feigneur coquelet. Elles n'ont plus enfie de faire la jfavfa et se coufent imbêfilement auffi tôt que les poules...

Un matin, au chant du coq, une poulaille rebelle (comme qui dirait, un Zorro de basse-cour), d'un coup de pied* dans les tibias, fait débarouler maître chapon de son tas de fumier.  

Elle se visse à la place du déboulonné, se scotche les ailes sur les hanches. Rhan! Faut pas venir l'agacer.

L'oeil noir, le bec arrogant, elle toise avec mépris (la bouche en cul de poule) ses mollasses congénères et beugle (ce qui vexe fort le taureau),

- DEBOUT! Fa fuffit comme fa, bande de poules mal efforées! (mouillées, eut été plus simple à prononcer...)

La flaque des désemplumées avachies vibre en un mol soubresaut.

- On nous a grugfées, dindonnées, mais on ne va pas baiffer les bras, LEFEZ-FOUS!  

En ressorts désarticulés, des cous-nus frileux (aussi étonnés qu'une poule qui a trouvé un couteau) se tendent vers la révolutionnaire. 

Des yeux vitreux tentent des flashs qui foirent.

La Zorro continue sa harangue.

La foule volailleuse s'ébroue, oscille, flageole...

La galvaniseuse, survoltée, apostrophe.

- Holà! mes filles! Hardi! mes fsoeurs, approfez!

Soudain gazelles, les pondeuses frustrées grimpent la rejoindre sur son tas de fumier.

Maître coq humilié, caché dans un buisson se masse les tibias, ça l'occupe! Il ne l'a pas volé. En temps utile, cette poule mouillée n'a pas daigné lever le petit ergot pour défendre son harem.

A l'heure du thé de la pâtée, par un absolu, unanime et intégral ensemble, un plan de vengeance est arrêté et aussitôt proclamé. 

                      Vu le Code de notre Société poulaillère des édentées,

                      considérant que nous avons été ignominieusement trompées, 

                      arrête:

- Article 1 - que la "Confrérie des édentées" (soutenue moralement par coq trouillard clopinant, rallié de dernière seconde) veillera à bien tapisser journellement, diurnement ainsi que nuitamment, l'entrée du cabinet de leur voleur de dents (à l'encontre duquel elles ont à jamais une dent), d'une épaisse couche de fientes malodorantes et ce, trois cent soixante cinq jours (et nuits) par an.

- Article 2 - que les petites poulettes de la "Confrérie des édentées" participeront, aussi secrètement qu'activement, à l'apport de matière première pour le fourrage de ces délicieuses petites boulettes chocolatées, ingénument dénommées "crottes au chocolat", sensées faire la fortune des chocolatiers en cette fin d'année.

                      Qu'on se le dise!

Cocorico! (ah! toi, fffa vfa! ramène pas ta fffraisfe, hein!)

.....................................................................................................................................

 

* ne parle-t-on pas de "pied de poule" chez les marchands d'étoffes.

* ouveuse: pondeuse patoisée. 

* pussine: poulette en patois d'cheu nous! 

 

 

 

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Défi n°111 "Papotage de pieds de chaises" proposé par Eglantine-Lilas pour les Croqueurs de mots.

Publié le par François & Marie

           

             " FAIRE PAPOTER LES CHAISES DE LA BRASSERIE D'EMILE".

( lire la suite sur le défi 126)

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- Ouille, ouille, ouille! Aux abris les copines, v'là le gros Léo! J'appréhende d'être une fois de plus l'élue qui va écoper de son quintal.

Pour les chaises de la brasserie d'Emile, débute une journée ordinaire.

- Tu l'as bien cherché espèce de bombasse ma belle! Quand on est une chaise rembourrée qui veut se donner des airs de fauteuil aux accoudoirs prétentieux  moelleux, on ne doit pas s'étonner d'être convoitée, persifle la vieille chaise bistrot en bois rustique, boucané noyer.

chaisescolor.jpg

- Mais je...

- Quand on est une allumeuse coquette peinturlurée rouge géranium, quand on trône en place privilégiée dos au radiateur, vue imprenable sur les coups de théâtre du carrefour et à bonne distance de l'haleine des toilettes, on assume! renchérit la surannée.

- Merci pour tes encouragements vieille bique!  Humppp...inspiration, ffffu... fffu...ffu...fu...expiration-décontraction... Profitons des quelques secondes de répit humppp... laissons l'Emile et mon amoureux transi faire le rebâtissage du mondefffuuu...fu...plus que... cinq, quatre, trois, deux, un, zéro... 

C'est parti! 

En un, Gros Léo, de loin me capture dans son colimateur.

En deux, Gros Léo coince le canard frais du jour sous son aisselle dextre.

En trois, Gros Léo emprisonne dans ses sénestres doigts boudinés le demi de blanc sec qui tangue en équilibre précaire.

En quatre, Gros Léo fond dans ma direction en un déhanché fébrile, tel Chaperon rouge tentant de semer Gros leu très méchant.

En cinq, Gros Léo oppressé vire au carmin et plouf! m'accoste.Tous aux chaloupes!

Un aller-retour, crrrijijichhh puissance 8, à donner la chair de poule fait grincer le carrelage en fraisage de dentiste et hurler les quatre pieds de la "privilégiée" en ripage de craie sur le tableau noir.

- Ouche! che mec, che le détechte, l'exchécre et chétéra! ai-je à peine la forche de chuchurrer entre mes ratiches.  

- Ah! Tu l'as bien cherché, jeune donzelle C'est un truc qui ne risque plus de m'arriver, chevrote l'ancêtre teinte. Si comme moi tu étais rigide, marronnasse et inconfortable, on t'ignorerait superbement. Depuis fort longtemps on m'a répudiée. Pourtant on m'a conservée... loin des regards. "Démodée mais costaude, pourrait encore dépanner", qu'ils m'ont étiquetée... On m'a collée au rancart zone courants d'air, sous le vieux ficus qu'on oublie d'arroser et qui me jonche des écalures gratteuses de ses feuilles racornies, crissantes comme des chips.

- Ouh! la jalouse. Cougar ratée va...Tu as été la reine il y a...

- ... Il y a trente cinq ans, quand alors mon vernis rutilait sous les néons. Depuis, j'ai terni. On m'a reléguée dans le coin le plus déprimant du bar. J'y joue les gardiennes de zoo! Les araignées me considèrent comme un échafaudage increvable digne de leurs essais architecturaux, les mouches confondent ma couleur avec celle de leurs crottes et en rajoutent, le vieux caniche du père Labelote me prend pour niche, lui et sa laisse roupillent pendant des heures enroulés à mes quatre solides points d'ancrage qui fleurent le chien mouillé. Quelle déchéance...

- Comme j'aimerais être à ta place ma bêê-lle vermillonne, bêle le tabouret de bar. Toi, on te repère, te convoite, te choisit, on te rend visite. Moi je ne suis que l'utilitaire sans âme, l'entremetteur entre les assoiffés et les verres à remplir. C'est à peine si on m'effleure d'un petit bout de fessier pressé. Lorsqu'on investit mon assise c'est souvent affalé en pitoyable crêpe sans cervelle et sans grâce. Quelle disgrâce...

Et patati-patata, ainsi se déroule le feuilleton chaisier de la journée entre quiétude, aléas et cahin-caha.

Le soir venu, on ferme, on baisse les lumières.

Alors s'amorce le répit de la nuit des sièges pattes en l'air, en comique posture, ventre plaqué sur le Formica des tables résignées. 

Tandis que la wassingue serpente indolente sur le carrelage à rapproprier, ils implosent en petits rires, gloussent, pouffent, rouscaillent, feutrent des baillements, bref, décompressent, communiquent sur la même longueur d'ondes, entre pieds de chaises de bonne compagnie.

- ...Ah! la nouvelle... la jolie chaise-fauteuil... vois! elle a le teint groseille jusqu'au bout des orteils...

- Je sens que tu vas rêver d'elle, que ta nuit soit belle...

- ...Tes pieds sentent le pipi d'chat...

- C'est pour éloigner les souris! Hihi! Bonne nuit!

- ...Ton vernis s'écaille mon tabouret...

- C'est vrai ma caille, je deviens chauve des mollets...et si on dormait?

L'ancêtre rustique oubliée dans son coin, ronflote, blottie tout contre son ficus jauni.

Certains mauvais esprits prétendent que ces deux compères auraient autrefois mené de concert, une vie de barreaux de chaise...

 

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anniversaire

Publié le par François & Marie

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6 novembre 1814 : naissance d' Adolphe Sax, facteur d'instruments de musique belge († 4 février 1894).

 6 novembre1887 : naissance de Walter Johnson, lanceur de baseball américain († 10 décembre 1946).

 6 novembre1908 :naissance de Françoise Dolto, médecin et psychanalyste française († 25 août 1988

6 novembre 1925: naissance de Michel Bouquet, acteur français 

6 novembre1961 : naissance deFlorent Pagny, chanteur français.

6 novembre 2009 naissance de Cabardouche . 

 

Publié dans anecdotes

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Défi n°110 "Plein les bottes" pour les Croqueurs de mots.

Publié le par François & Marie

                                 "J'enfilai mes bottes".

                A la suite de ces mots, vous écrirez un texte court.

........................................................................................................................................ 

bottes.fx.jpgJ'enfilai mes bottes.

Mes bottes en caoutchouc.

En caoutchouc tout mou.

Plus mollassou encore sous le soleil d'août.

Pour préserver l'incognito,

je chaussai mon nez de noirs carreaux,

m'attifai d'un panama de paille rigolo

et gantai mes bras de mitaines aérées.

Je dois confesser

que je me suis toujours souciée

en toute occasion, de bien protéger

mes extrémités.

Le thermomètre avouait trente six degrés,

"température du bain ordinaire" se plaisait-il à  préciser.

Le baromètre, sur "beau fixe- très sec" s'était figé.  

Sur la plage, placide, je lanternai.

Soudainement, je baignai

dans une vague houleuse de piaillements de volailles effarouchées.

Un troupeau de "textiles"* indignés

à mon encontre criaillaient, 

récriminaient, tempêtaient, vitupéraient!

Ce qui scandalisait ces sacro-saints "tissuifiés"

n'était point qu'une naturiste sur leur territoire se fut fourvoyée

et que seuls gants, lunettes (pourtant à gros carreaux), 

et petit chapeau, constituassent pour l'heure ses seuls oripaux.

Non! Ce qui les a énervés

c'est qu'en plein milieu de l'été, 

elle ait eu l'audacieuse incongruité de se caoutchouter les pieds.

(Pssittt! ne le dites à personne, c'est parce qu'ils sont palmés...)

....................................................................................................................................

  * "Textiles": nom donné par les naturistes aux "vêtus".

 

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