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Jeudi en poésie du 16 juin, proposé par François et Marie de Cabardouche

Publié le par François & Marie

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"Bientôt"

À la manière de Luc BERIMONT.

Bientôt je n'aurai plus de voix

disait le voiturier

Bientôt je n'aurai plus de chats

disait le chataignier

Bientôt je n'aurai plus de rats

disait le râtelier

Bientôt je n'aurai plus de poux

disait le poulailler

Regardez ! je n'ai plus de rampe

disait le rempailleur

Mais tous ceux qui ne disaient rien

Tous ceux-là n'en pensaient pas moins.

Luc BERIMONT

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- Chercher des couples de mots, l'un d'une syllabe et l'autre commençant par le même son (plat- platane, ver-vermicelle);

- Respecter la structure du poème (le quatrième groupe change);

- Garder la dernière phrase telle qu'elle est;

- Respecter les temps (futur et imparfait).

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Bientôt je n'aurai plus de champ

disait le chambellan

Bientôt je n'aurai plus de rats

disait le ramoneur

Bientôt je n'aurai plus de cors

disait le cordonnier

Bientôt je n'aurai plus de char

disait le charcutier

Regardez ! je n'ai plus de cul

disait le cultivateur

Mais tous ceux qui ne disaient rien

tous ceux-là n'en pensaient pas moins.

Jeudi en poésie du 16 juin, proposé par François et Marie de Cabardouche

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Bientôt je n'aurai plus de feu

disait le feuilleton

Bientôt je n'aurai plus de pin

disait le pintadeau

Bientôt je n'aurai plus de seau

disait la sauterelle

Bientôt je n'aurai plus de mec

disait le méconium

Regardez ! je n'ai plus de Bic

disait la biquette de Monsieur Seguin

Mais tous ceux qui ne disaient rien

tous ceux-là n'en pensaient pas moins.

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Défi n° 168 ("les p'tiots") proposé par François et Marie de Cabardouche pour les Croqueurs de mots.

Publié le par François & Marie

Défi n° 168 ("les p'tiots") proposé par François et Marie de  Cabardouche pour les Croqueurs de mots.

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Défi n° 168 ("les p'tiots") proposé par François et Marie de  Cabardouche pour les Croqueurs de mots.

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- Zou-zou-zou, magne-toi p'tiot pitchin ! Ça urge ! Y z'ont causé dans l'poste de " remplacer toutes les poules par des laides "...*

- Pfoufpouf.. nouspf... onpf pfveut... les pfgarder... nos pfjolies... pftites... pfoupfoules...

- Coot - cooot ♪♫ !

* Euh... Marie, ne serait-ce pas plutôt des (z'am)poules remplacées par des LED ? Mumm ?

Défi n° 168 ("les p'tiots") proposé par François et Marie de  Cabardouche pour les Croqueurs de mots.

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- Mumm... pas mal... pas mal !

- Pis t'as vu Marie, j'ai même pas perdu mon calot !

- Mummm, on va voir si t'es cap d'entrer dans  la "corpo jambonneaux z'et sauciflards"... Pour gagner le tampon "cervelas", faut que ton cerveau soit bien, bien las... Alors hein... on répète sans respirer:

" Assise sur seize chaises où sèchent le tutu de Lilly d'Honolulu et les chemises de l'archiduchesse qui sont sèches archissèches, tata pétrit une tarte Tatin pour tonton tontaine ton thon en chantonnant  ♪  Pi = 3.14159265359, qui vole un œuf vole un bœuf, qui vole deux œufs fait une omelette, alouette, alouette ♫ . "

... Allez, on continue p'tit pépére, cap sur Mission cerveau-las !

Défi n° 168 ("les p'tiots") proposé par François et Marie de  Cabardouche pour les Croqueurs de mots.

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En Français ancien:

- Pouquouai danc que t' veux que j'me gône d'aveu dès p'chiots pouais ?

- Pou qui chaille bin d'aveu la mèrande: "Ptchiots pouais d'aveu sès queuchèrons d' mouchillons, à pe sès jarr'tons d'poulots." Qué nânan, i'èst tout touais !

Translation:

- Pourquoi veux-tu absolument que je m'affuble de pois ?

- Pour que ça colle bien avec le menu de midi: " Nos légumes printaniers, leurs cuisses de mouches et autres mollets de coqs "... C'est tout toi ! Top-class... han- han !

.........................ou bien encore .............

- Pouh ! Marie... J'aime pôs les manches ballons...

- Chouine pas !

- Ouais bin, on va croire que mes bipceds bispecs, ouaip, enfin... mes musques sont sous mes z'oreilles, c'est vescant bref, j'aime pôs !

- Hihi ! Assume !

- Et pis ça fait bizarre ces courants d'air qui font des guilis-guilis sur les mollegommes !

- Hihi ! Assume encore ! Qui c'est qu'a voulu faire le mariole devant ses copains et s'est vieilli en prétendant avoir une sœur jumelle, hein ? Et bin j' te f'rai dire que les JUMEAUX doivent TOUJOURS être habillés pareils, dixit les psy (heu...j'crois...), alors assume, VIEUX !

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Jeudi poésie "Collier de mots."

Publié le par François & Marie

Jeudi poésie "Collier de mots."

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Cabardouche

cheminée

négatif

tifosi

simca

 

Cabardouche

chenapan

pantalon

longitude

delirium

homme de main

maintenant

nantir

tir à l'arc

arqua

 

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Défi n°168

Publié le par François & Marie

Pour la première fois, les Cabardouche prennent la barre pour faire tanguer la coquille en proposant le défi n°168 pour le lundi 13 juin.

Voilà ce que nous vous proposons.

Les petits gamins font moult découvertes en jouant autour de la maison, voici trois situations illustrées peu banales qu'il va falloir expliquer !

- saisissez- vous d'une illustration ou des trois ( clic droit + enregistrer l'image sous...)

- racontez- nous comment les p'tiots gamins en sont arrivés là ! ( la fantaisie est la bienvenue...)

Défi n°168

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Défi n°168

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Défi n°168

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Poésie

Voici également les thèmes pour les poésies du jeudi .

- pour Jeudi 09 juin : réaliser un "collier" sur ce modèle :

Éléphant

Fanfaron

Ronronner

Nez à nez

Nez en l’air

L’air bébête....

A votre tour, écrivez des noms, des verbes, des expressions, des groupes de mots qui vont se suivre. Pour cela, la dernière syllabe du mot précédent doit se retrouver dans le mot suivant (l’orthographe peut être différente !).

Écrivez une douzaine de mots ; vous n’êtes pas obligés de retomber sur la syllabe du début, mais c’est mieux pour boucler le collier.

- pour jeudi 16 juin "Bientôt..." ( à la manière de Luc Berimont)

Bientôt je n’aurai plus de voix

Disait le voiturier

Bientôt je n’aurai plus de chats

Disait le châtaignier

Bientôt je n’aurai plus de rats

Disait le râtelier

Bientôt je n’aurai plus de poux

Disait le poulailler

Regardez ! je n’ai plus de rampe

Disait le rempailleur

Mais tous ceux qui ne disaient rien

Tous ceux-là n’en pensaient pas moins.

Luc BERIMONT

  • chercher des couples de mots, l’un d’une syllabe, et l’autre commençant par le même son (ex : plat – platane, ver – vermicelle)
  • respecter la structure du poème : les 4 premiers groupes de deux vers commencent par « bientôt, je n’aurai plus… », mais le quatrième groupe change.
  • Garder la dernière phrase telle qu’elle est.
  • Respecter les temps (futur et imparfait).
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Défi N° 167 ("Parodie") mené par le Commandant Domi pour les Croqueurs de Mots.

Publié le par François & Marie

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Domi nous propose de parodier un texte.

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La guirlande de Noël ayant roupillé

jusqu'au début de l'été

sur la corniche d'une armoire cironnée,

s'éveilla toute nouée, déphasée, affamée.

D'en haut, elle examina le monde d'en bas.

Pas le moindre épicéa,

pas de cadeaux à tire-l'arigot,

pas de boules enneigées,

ni traîneau,

ni bonhomme en rouge manteau.

Elle en fut fort désorientée,

n'ayant expérimenté que cette hivernale fraction de l'année.

Elle héla une sorte de ruban rustaud qui pendillait par là:

- Psitt ! Hé, la guirlande jaunasse.

- Holà ! modérez vos propos, la filasse

et sachez que je ne suis point un ornement futile

mais un gluau à mouches,

aux hôtes de ce logis bien utile.

De plus, je stocke sur mon résineux bien gras

quelques insectes amuse-bouche,

justes en en-cas.

- Fi ! quelles réjouissances,

ni foie gras, ni surfins chocolats,

seulement quelques repoussantes dépouilles en pitance...

- Ma chère, je goûte fort peu votre condescendance...

- Aurez-vous l'obligeance de me prêter assistance ?

- Ça se discute... Éclairez-moi plutôt: comment diantre grimpâtes-vous

en ce sommet où je vous vois ?

- Ce fut un rapt, ma foi:

par le Grippeminaud des lieux, là-haut je fus entraînée,

embirlificotée puis lâchement abandonnée.

La belle soupira, des cils papillonna,

de ses paillettes argentées, clignota.

- Une légère fringale me titille céans,

me ferez-vous l'aumône de quelque becquetance ?

- Que faisiez-vous pendant cette longue portion d'an

où j'amassais ces minuscules engeances ?

- Je dormais.

- Vous dormiez ? j'en suis fort aise,

eh bien rêvez maintenant !

Moralité:

"Tout individualiste se verra, le jour de la fête des voisins, rayé catégoriquement de la liste des dévoreurs de cakes aux courgettes et autres taboulés trop persillés."

..........

Le persiflage du gommeux ne désarçonna point la futée au boa argenté.

Hé hé, elle aussi pratiquait " La Fontaine pour les Nuls" en livre de chevet.

Monsieur Jean n'y a-t-il point proverbié:

"Aide-toi, le ciel t'aidera".

Elle s'y employa:

de son faîtage s'élança, gracieusement voltigea

jusqu'au mol ruban où, plof ! elle se scotcha

pour avidement gober les moucherons englués.

Contrarié, le frisoteux voyait son beau garde-manger pillé

par une effrontée donzelle qui avait pourtant joué la dégoûtée.

Amusé, il la contemplait se délecter.

Subjugué, il se sentait charmé.

Extasié, il la trouva sexy...

Conquis, il lui sourit.

Il capitula, faisant sienne la pensée du roi François, friand de salamandre:

"Souvent femme varie, bien fol qui s'y fie."

Moralité:

" Selon que vous serez affriolants ou réservés, de Nankin à Juan-les- Pins, vous embobinerez plus ou moins prestement un pékin."

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Jean de La Fontaine, sa cigale, sa fourmi et ses animaux malades de la peste, ont toléré d'être contrefaits.

François Le Ier, tenant en laisse son batracien amphibie, a gracieusement tenu un petit rôle de figurant.

François (le Ier en dessins de p'tiots) a talentueusement assuré le malicieux décor.

Sans oublier Atanase Périfan (instigateur de la fête des immeubles) qui vint trinquer, en bon voisinage !

Merci à tout ce beau monde !

Défi N° 167 ("Parodie") mené par le Commandant Domi pour les Croqueurs de Mots.

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Défi n°166 (logo-rallye), mené par Lilou - Soleil pour Les Croqueurs de Mots.

Publié le par François & Marie

Lilou-Soleil dit:

"Écrire un texte comportant des couples de mots dont l'un n'est pas le féminin de l'autre et vice-versa.

- carabin, carabine

- capucin, capucine

- pélerin, pèlerine

- chevalier, chevalière

- lézard, lézarde

- passereau, passerelle

- brochet, brochette

- loup, loupe

- canin, canine."

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Léonard est un lézard espiègle. Il muse et lézarde dans une lézarde du vieux muret moussu.

D'aucun pourrait croire qu'il s'y cache parce qu'il a peur du loup. Que nenni ! C'est pour y passer quiètement le monde alentour à la loupe.

Léonard voit tout.

Léonard sait tout.

Léonard est friand des manigances du genre humain.

Léonard est en planque Parc aux Cerfs, où jadis un roi eut des rendez-vous galants.

Léonard a découvert en ce lieu le manège du chevalier De Saint Glinglin: dissimulé sous la défroque dévote d'un Capucin, ce paladin feint une démarche de pélerin en route vers les lieux saints. En réalité, il se presse à la rencontre de Capucine, une jolie soubrette aux charmes à peine voilés d'une légère pélerine. Pour elle, il éprouve un émoi dé-li-ci-eux...  Aujourd'hui il va lui offrir son cœur et une chevalière monogammée, en tourmaline rose qui purifie le foie. (En y réfléchissant, si la Sécu distribuait des pierres fines à chaque candidat à la cure de détox, son gouffre... mais, brisons là... nous dérapons hors sujet.) 

Léonard tique. De courroux il gonfle deux fois son cou, gloup, gloup ! Pie bavarde lui a rapporté que Capucine en pince pour un carabin aux canines de brochet et au troublant sourire canin... Cette maligne mérite-t-elle cette tourmaline qui anime la lymphe et les hormones ? (Ça a l'air pas mal ce cyclosilicate, vais aller faire un tour au Lidl, voir s'il est en vente libre.)

Si Glinglin apprenait que sa Capucine fricote avec un étudiant en médecine, il les transformerait d'un coup d'épée en brochette ou pire... s'il usait de sa carabine...

Léonard frémit, surgit de sa fissure. En deux carapates et trois oscillations, hop, il grimpe en haut de la passerelle  d'où il domine la situation.

Telle une Clarisse-capucine aux yeux baissés pudiquement, Capucine attend.

Capuchon de Capucin tressautant, Saint Glinglin arrive céans.

Aux aguets, sur le qui-vive, Léonard se concentre; s'il avait des babines il se les poulèchertait, il ne va pas en perdre une miette.

Mais... Holà ! Pourquoi tout à coup s'envole-t-il dans les nues ? Passe encore s'il était passereau, mais il s'estime d'une caste bien supérieure, morbleu, il est saurien et si les sauriens volaient, vertuchoux, ça se saurait !

- Hé là ! hèle-t-il haletant.

- Du calme bestiole à sang froid, ricane un petit duc aux aigrettes frémissantes qui serre dans ses serres un Léonard gigotant, tu es mon sauveur ! Tu vas faire mentir mes frangins, grand duc et moyen duc, ce matin, tout goguenards ils m'ont prédit:

- Eh moutard, pour ton premier jour de chasse, on parie que tu rentres bredouille, sans rien à étaler sur nos tartines de moutarde

Pourquoi diable à cet instant Léonard eut-il la bizarre intuition que sa journée finirait mal ?...

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L'histoire pourrait se terminer ainsi.

Les critiques littéraires et nombre d'érudits évoqueraient la chaîne alimentaire, les réseaux trophiques, la biomasse et tout le tralala.

Pas énormément concernée, la ménagère de plus de septante ans conclurait: " Faut bien que tout le monde vive ma bonne dame..."

Bref, on se résignerait, on oublierait Léonard le lézard...

Sauf qu'autour de moi, après lecture, on a pris des mines de Carême (alors qu'on est censés allélouiater en cette période pentecôteuse).

On prétexte qu'on s'était attachés à ce p'tiot Léonard,qu' il aurait pu continuer à espionner les tourtereaux et nous tenir au courant des rebondissements (ça aurait même fait l'économie d'un "Voici" ou d'un "Gala"...)

Et puis on boude parce que, d'habitude, sur cette page les histoires se terminent plutôt bien et que ça dérange de changer les habitudes et gna et gnagna...

Pfiou !

Second scénario (je sais que vous vous souvenez - hum... c'est évident - que nous voguons au-dessus du Parc aux Cerfs):

Clap de début !

Un jeune cerf, sans harde, foule d'un sabot léger et décidé le territoire d'un très vieux cerf pas commode qui veille jalousement sur son troupeau de trente têtes.

Le culot du jeunot, qui vient faire son marché sous son nez, énerve très très fort le vieux brocard. Furax, il pousse un brame si tonitruant qu'il  fait dresser les poils des bras du Glinglin et desserre les serres d'un petit duc un peu trouillard qui voltigeait par là.

Et... qui donc atterrit dans le giron de Capucine, qui en tombe illico raide amoureuse ? Notre petit Léonard, certes un tantinet estourbi mais sain et sauf !

Clap de fin !

Et voilà ! Contents ?

 

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Publié dans Défis

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Défi n°165 mené par Durgalola pour les Croqueurs de Mots.

Publié le par François & Marie

En trente lignes maxi, dites à quelqu'un que vous aimez... quelque chose...

Comme unique contrainte, mentionnez le nom d'une fleur.

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Elle d'ordinaire si volubilis se thuyatait taisait depuis perpétunia. 

Elle  bégonia bégaya «faut que je m'exprime.»

Elle eut en pensée son plus proche ami.

Elle aurait pu l'appeler d'un simple « Aloès !»

Elle préféra végétalement lui  scribouiller. C'est l'printemps, qu'elle s'est dit, allons-y !

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                                                                                    Chêne Sec (39230)

                                                     Primidi Brumaire- Frimaire- Ventôse voire Nivôse (si,si !)

         Bel hêtre, 

                  Juste un mot avant de partir au bouleau houx je vais noyer mon  acacia  agacement et gagner mon pin.

                  Je mute en saule pleureur... terminé le charme, je tremble et pourtant ne peuplier... Vous qui étiez cyprès pourquoi vous êtes-vous absinthé, pourquoi avoir figuier (oui, Omar m'a tuer) parmi les cocotiers ?

                  Vous allez me crier patience, patience ! Ah non, pa-vot, pa-vot ! et passiflore je vous prie.

                   Ail, ail ail... j'ai balsamine et les oreilles bourdainantes. Je m'agave de trop de sirop d'érable, il faudrait que je frêne sur le tilleul qui me donne des mélèzes et me tape sur le bambou.

                  Ah, bel hêtre, pour vous je vais quitter ce cognassier d'Olivier.  Figuiez-vous qu'il m'a plaquemignée, j'en suis restée baobab. Je lui fais la gueule de loup, il avait catalpa pêcher avec cette centaurée de Jujube (c'est une affaire scabieuse, elle lui fait croire qu'elle est jacinthe, c'est osier... je crois plutôt qu'elle bignone son oseille). Par sa faute notre histoire a fait phlox. Pernambouc! je ne buis bas de bois et ne combrends bas bourquoi il s'est em-bourraché de cette campa-nule (non je ne bleure bas, bourquoi ?).

                  Bel hêtre, merci de m'avoir écoutée. Je ne suis pas très amarante Rassurez-vous j'en ai fini de jasminer, de faire le tour de mes jérémiades (j'en ai, comme qui dirait, terminé avec mon cycle, amen).

                  Vous me manguier (non,non Omar m'a pas tuer).

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 Et elle zinnia (elle venait d'attraper un gros agrume...)                                                            

                                                                               Iris De Bougainvillier (c'est une aristoloche).

Défi n°165 mené par Durgalola pour les Croqueurs de Mots.

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Défi n°165 mené par Durgalola pour les Croqueurs de Mots.

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Défi n°165 mené par Durgalola pour les Croqueurs de Mots.

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Défi n°165 mené par Durgalola pour les Croqueurs de Mots.

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Défi n° 164 "Qui lit pense, qui pense raisonne" proposé par Commandant Domi pour Les Croqueurs de Mots.

Publié le par François & Marie

- Ouvrir cinq livres.

Pour chacun d'eux,

- aller à la page cinq (du début de lecture)

- prélever la cinquième phrase. 

Inclure dans un texte.

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Avril est sournois. Il vous sourit d'un éclat prometteur et l'instant d'après il vous pisse une saucée.

S'il en est bien un qui ne me contredira pas c'est Cinq-et-trois-font-huit, surnom du prof de Français qui louche de la jambe; trempé comme une soupe il est arrivé avec son air joyeux - mauvais signe quand il a l'air joyeux - et il a dit un seul mot  « dictée. » (1)

Insensible à nos murmures désapprobateurs, il s'est hissé avec gaucherie sur l'estrade, elle a couiné sous sa masse. Dès la rentrée j'avais remarqué qu'il s'épaississait, des bouées de gras s'accrochaient à ses hanches (2). Son veston dégouttelant le boudinait, son feutre informe déteignait en auréole sur son cartable bossu. J'eus un éclair de compassion envers cet éclopé qui s'engluait en sénescente décrépitude. Je ne m'apitoyai qu'un instant, le temps de me souvenir que ce vieil hurluberlu nous infligait une dictée le jour même du départ en grandes vacances. Et dire que dans les autres classes des cossards se répandaient sur les pupitres, en jouant mollement au pendu.

Résignés nous affûtâmes nos plumes.

Résolu, il dicta.

 " Les cha-rrrr-ettes-sss brin-gue-balaient-ttt dans-sss la sente malaisée-ee."

Subitement, en un bond stupéfiant, le boiteux se propulsa jusqu'à la fenêtre, gesticula en s'écriant « ma voiture ! ma voiture !»

D'abord pétrifiés nous courûmes comme un seul homme zieuter la cour par-dessus son épaule.

- Bin quoi, elle va pas s'envoler votre voiture ! (3) ricana p'tit Louis.

- Les macarons ! ... Sauver SES macarons...

- Heu... les macarons ? s'étonna p'tit Louis.

- Malheureux ! il pleut ! il pleut sur SES macarons... par la vitre ouverte... ça va noyer SES macarons... il faut appuyer ! appuyer sur le bouton...

- Le bouton ?

- Oui malheureux, le bouton ! pour la vitre ! vite la fermer ! appuyer ! le bouton ! Sauver SES macarons !

Est-ce qu'il devenait zinzin ?

Par bonheur, Octave, agent tous services, aussi débonnaire qu'ancien dans l'établissement, traversait nonchalamment la cour, sans se soucier des trombes d'eau, sa casquette y pourvoyait. Il leva un œil questionneur jusqu'à la fenêtre en panique, décoda les vociférations hâchouillées du prof et comprit étonnamment vite ma foi l'ampleur du dramatique événement. Aux ordres implorés il obtempéra et la vitre incriminée, ferma.

Il se hâta, en un quatre à quatre plan-plan de venir rendre compte modestement de son haut fait.

- Vous me sauvez la vie mon ami, merci pour SES macarons, merci d'avoir appuyé sur le bouton, le félicita le maître es dictées.

- Qué bouton ? À votre affaire je trouvai la solution, grâce à un non bouton. (4)

- Un... non bouton ?

- Bin pardine, suffisait d'actionner la manivelle, se rengorgea l'homme de bon sens.

Cinq et trois font huit quant à lui semblait avoir perdu une partie de son bon sens.

Il se laissa crouler à même l'estrade. Un sourire béat l'éclairait de l'intérieur, il joignit les mains, oublia la pluie, abandonna les charrettes à leur sort cahotique, occulta son environnement et murmura « Tout ce qui était en mon pouvoir, dans l'immédiat, c'était de faire durer au maximum l'emballage des macarons pour profiter de ses seins turquoise et de la jubilation déconcertante qui émanait d'elle ...» (5)

Comme il me restait en réserve un brin de commisération je le lui dédiai, me posant deux questions existentielles:

Lors de la prochaine rentrée, quand le bancroche arborera un air content, sera - ce l'expression annonciatrice d'une "vigilance orthographique" (nom de substitution beaucoup moins sophistiqué et énormément moins traumatisant que "dictée") ou bien l'influence heureuse des macarons... heu... turquoise ? 

À suivre !

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1 -  "POVCHÉRI "  Patrick CAUVIN

2 -  "LES YEUX JAUNES DES CROCODILES"  Katherine PANCOL

3 - " ENSEMBLE C'EST TOUT"  Anna GAVALDA

4 - "L'ÉLÉGANCE DU HÉRISSON" Muriel BARBERY

5 - " JULES" Didier VAN CAUWELAERT

Défi n° 164 "Qui lit pense, qui pense raisonne" proposé par Commandant Domi pour Les Croqueurs de Mots.

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Défi n°163 "Tous à l'égoût", mené par Jill Bill pour Les Croqueurs de Mots.

Publié le par François & Marie

Défi n°163 "Tous à l'égoût", mené par Jill Bill pour Les Croqueurs de Mots.

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D'après un cliché de Cesary Wysynski.

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♪ Ki k'est là ? 

ki s'invite chez Kiki ?

petite souris rikiki

grappilleuse de zakouskis

♫ Ki k'est là 

en baronnie de Kiki

ki voit flou et imprécis

grisée pompette au raki

♫ Ki k'est là ?

Ah c'est toi, daguerréotypeur

Wouh ! tu me fais trop d'honneur

j'te prenais pour un paparazzi

grimpe vite en mon logis 

on trinquera à l'anis

on fera ami-amie 

parole de petite souris 

allez, dis oui Cesary !

Défi n°163 "Tous à l'égoût", mené par Jill Bill pour Les Croqueurs de Mots.

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Défi n° 162 proposé par "Le coin de Lilou" pour les Croqueurs de Mots.

Publié le par François & Marie

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Lilou propose un début de scénario:

"Une femme en robe rouge descend du bus. Elle est furieuse. Elle bouscule un homme qui traverse en dehors des passages piétons."

À nous d'écrire le film ou l'histoire ou le synopsis, avec des contraintes.

Utiliser - les verbes: caqueter, rêver, applaudir, s'ébaudir, refroidir.

- les noms: portail, violon, gazon, galurin, hérisson, allure, caraco.

- les adjectifs: opportun, guilleret, pâle, maudit, violet.

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Défi n° 162 proposé par "Le coin de Lilou" pour les Croqueurs de Mots.

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                                 " HÉLIX & RANA . LA DAMNATION "                                                                                                                sur vos écrans dès le 21 mars

                                   (durée une heure soixante quatre minutes)

                                                         Synopsis.

Une femme en robe rouge descend du bus.

Elle est furieuse.

Dans sa hâte de fuir Max elle a oublié sur la patère de l'entrée son caraco violet, le fétiche des hélix en phase juvénile, leur pire période tout en fragilité, en susceptibilité. À ce stade, les petits gris contrariés sont capables de s'auto-bouziller en faisant de l'hépatopancréatite aiguë (sorte de caca nerveux), une vraie calamité.

Ça n'est pas le moment de tout faire foirer.

Fébrile, elle bouscule un homme pâle qui  pouponne sur sa bedaine un étui à violon et traverse hors des passages piétons.

- Pôv' mollusque, les zébrures à piétaille ne sont pas assez smart pour toi, caquète -t- elle ronchon en atteignant en trois nerveuses enjambées le trottoir refuge. Elle s'y bloque pour mieux observer cet inconnu incongru. Non mais, visez sa dégaine, son allure fantasque et son galurin vert gazon; on jurerait que ce gonze rêve en marchant. Cherche-t-il à se faire applaudir, à amener les foules à s'ébaudir de sa témérité lorsqu'il s'obstine tel un hérisson à naviguer entre les roues des monstres de ferraille ?

- Loupé ! ce n'est pas encore aujourd'hui qu'un de ces maudits ombrageux du volant va me refroidir, jubile le fâlot.

Guilleret il pousse le portail grinchu d'une bâtisse en pierres meulières.

Sur la façade une enseigne émaillée renseigne: 

                                            ATELIER ROUSSETTE

                                                 RANACULTURE

                                                    depuis 19 ¶¶

Une pie bavarde a volé les deux derniers chiffres.

À l'étage de l'imposante bâtisse, une main parcheminée et dispendieusement diamantée laisse retomber un lourd rideau de velours cramoisi.

Lady Anne rafistole machinalement son chignon désaxé, sourit à son miroir, soupire...  Enfin Stradivarius daigne la visiter. Ce génial saltimbanque est loin de se douter qu'il se jette dans la gueule du loup; un petit dîner le mettra en confiance.

- Margoton, il serait opportun d'allonger la soupe d'une demi pinte et d'ajouter un couvert.

Le violoneux réussira-t-il à envoûter les rainettes vertes de la matoise Lady ?

Quel secret va-t-il découvrir derrière le rideau cramoisi ?

Par quel hasard le caraco violet se retrouve-t-il en lambeaux dans son étui à violon ?

Sont-ce vraiment des volatiles qui ont saboté la date sur la façade ?

L'hélicicultrice en robe vermillon ne risque -t-elle pas de virer au gris, tout comme ses escargots ? Max est-il loyal ou faux jeton ?

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                                               CRITIQUES PRESSE

LA REVUE DU LÈCHE-BOTTES  **** :  Palpitant. Thriller troublant, le dénouement charme et surprend. Devrait connaître un succès certain à Cannes les Outardes.

LA FEUILLE DE L'INCRÉDULE:  Pourquoi payer pour roupiller devant un tel navet. À fuir.

LA PAGE DE L'ENVIRONNEMENTALISTE : Mangez au moins cinq fruits et légumes par jour et foutez la paix aux grenouilles et escargots.

                                                 AVIS SPECTATEURS

Le Bébert et sa Raymonde ********* Pissqu'ont adorent s'empiffré d'escargots ayés, bien baveux et de cuisses de grenouilles bien grâces et persillées, ont c'est régaler de ce philme magnifaïque. On n'a rien comprit mais s' est pas grâve, on a baffré un saut de popes korne. Veuiller agréez notre grande courtoisi.

Lord Farmer * Un star, just for la Lady au cramoisi curtain. Moi detest baveux s'cargôtes and frogs verts glouants. Je ♥ la nana red dress. I don't dénouncer le murderer because je ai very ronflé, sorry.

L'Léon d'Lombâ  J'sus n'allé vouair c'te cinémâ d'aveu ma Zélie acabeuznée su l'câdre d'ma vêlo. V'là ti pas qu'ille voudrot in caraco bieusse c'm'en c'tu du flim... poh poh poh... y'a bin trop d'diabieries dins c'te cotillon. I me r'vindrâ bin moins chèr d'li fèr' in fricot de r'nôilles à pe de ptchiots gris au beûrre, j'en av pyein ma chintre, nom de d'là !

La Candide  Ah c'que c'était chou hann ! Les petites grenouilles sont trop trognonnes hannn et les gentils  escargots trop trop mimis. Mais... pourquoi y avait tous ces gens qui ne servent à rien dans un documentaire mollusquo-batracien ?

Le mec qui sait tout  Hé pôv' pomme, j'te signale que c'est un polar et pas la vie des animaux.

La Candide Ahhhh bonnn ? merci bien monsieur.

Le mec qui sait tout  Faudrait p't'être un chouilla te sortir de ta cambrousse, hé patate.

(Nota bene: La suite des échanges de politesses a été supprimée par le modérateur qui a fait son boulot de modérateur, il a modéré.)

                                                    AVIS DE POTENTIELS SPECTATEURS

Le d'jeun's

bjr  j'♥ pa  scargo 

1posibl avalé grenoil  c pa grav 

on peu go 6né LX RANA 2 m1

meuf jup roug cxy GraV

@+

Le pote du d'jeun's

1 posibl

j conet asass1

100 €  ou j balanc

bon 8

slt

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