Conte de l'Avent,vingt et unième journée
- You hou hou ! Ils sont trop forts tes chiens, Kwanita, ils vont aussi vite que les poneys de Santa ! Il faut absolument que tu m'apprennes à musher comme toi
- Qᐃᒻᒻeᖅ, ᓱᒃᑦᑐᖅ !
- Oui, et à parler l'inuktitut aussi... c'est trop la classe.
- oᐅᐃ c'eᔅᑦ ᕝᕋᐃ cᐊ .
- Votre fiston semble avoir trouvé sa voie, il rayonne depuis qu'il a découvert la conduite de traineaux, je ne pense pas qu'il soit fait pour la haute finance !
- Moui, je me demande qui l'est vraiment ... Moi même, je commence à douter du pouvoir de l'argent ; surtout quand je vois le bonheur simple que vous avez à manger des crêpes et à glisser sur la neige. Je me dis que toute ma fortune ne peut m'offrir ce simple état de béatitude. Et ça me déprime.
- Allons, allons, monsieur Ritchy, vous êtes au bon endroit pour réaliser vos rêves, ici, il suffit de désirer très fort et de le demander en toute innocence pour recevoir le cadeau qui fera votre bonheur. Il faut simplement que ça vienne du fond du cœur.
- Vous n'êtes pas vraiment pompier n'est ce pas ? Vous ne seriez pas ... ?
- Oui, oui je suis. Et puisque tu commences à comprendre que ta fortune n'est qu'une illusion, je vais pouvoir faire quelque chose pour toi : tu vas me suivre dans mon atelier.