Rose Maraude
La vieille maison est à l'abandon.
Un grand rosier sans épines plus que centenaire s'enroule dans les chéneaux. Ses roses chaudron mettent des taches de feu sur les tuiles moussues. Je décrète que l'adoption de celles qui s'aventurent au dessus de la route, domaine public, ne peut être assimilé à de la maraude!
Mon ami rosier a disparu un matin d'automne haché par un engin maniaque d'élagage vertical. Seul subsiste un éclat de bois accroché aux racines.
Ô joie ! le printemps suivant l'a vu renaître, l'été, refleurir. Mais il a dû céder à l'automne face à son ennemi.
Ô joie ! le printemps suivant l'a vu renaître, l'été, refleurir. Mais il a dû céder à l'automne face à son ennemi.
Le duel du gentil sans piquants et de la lame crantée a duré cinq ans.
Je l'ai repéré hier à son bouquet de pousses nouvelles...hérissées de vigoureuses épines.
Je l'ai félicité!:
"Courage, Rosier-David, tu vaincras Goliath."
Je l'ai repéré hier à son bouquet de pousses nouvelles...hérissées de vigoureuses épines.
Je l'ai félicité!:
"Courage, Rosier-David, tu vaincras Goliath."
Y a bo timps qu'y a pieu nion dans c'ta majon. Pieu qu'in gran abre à rouses sans èpeunes qu'à touj'été ique, è va jusqu'è ch'nos ape sô lè tièles.
V'là t'y pâs qu'è sa fè déviougi pou l'essarpeuse.Y'en restô pieu qu'èn'èquiape.
La premeure y'a r'bailli du r'gingô, el a méme fieuri! Doumège, évant l'hivâ, è sa fé souailli...
Y'a deuré qu'm'en çen cin enias. J'l'avô r'vu l'aut'je, eh ben vô m'crairé si vô vié ,li qu'avo pont d'èpeunes el en è pien,dè grousses costaudes, in vré hurchon! J'en avô lè rognons badjots, è va gaigni, j'vô dis!