Informétion
Vôs viè que j' vôs diè, an a eu bin d' la chince...an èrôt pû y rester, paissi l'arme à gauche mém'...
Gnon nô in avôt jèmé causé... an savôt point nôs... y'è point d' nôt fôt', y'è c'ta d' Sottens ( que cause d' la Suisse...) qu'avô ren dit, an èrot pû en meuri...An s' rôt' y dè resquèpés ?...
Dîtes me vouèr', y' è bin in ETE qu' an allôt souailli d'aveu nôt dâ, fouainer, sèquier l' treuqui, fér' lè j' valles de bié ou bin r' tarrer lè poumètares...J' me trompe point ?
GNON nô a jémé prév'niu ...
Gnon nô in avôt jèmé causé... an savôt point nôs... y'è point d' nôt fôt', y'è c'ta d' Sottens ( que cause d' la Suisse...) qu'avô ren dit, an èrot pû en meuri...An s' rôt' y dè resquèpés ?...
Dîtes me vouèr', y' è bin in ETE qu' an allôt souailli d'aveu nôt dâ, fouainer, sèquier l' treuqui, fér' lè j' valles de bié ou bin r' tarrer lè poumètares...J' me trompe point ?
GNON nô a jémé prév'niu ...
A c' t' heur' è sant bin chinceux, c'té qu' pertant in vécainces din yeuté berlines d'aveu la clim, ( qu'm' en è djiant ), lè MEDIAS ( incor' qu' m' en è djiant ) , y'e rababouinant, di coups par je : SONJI BIN A N' AVOUAIR' EN' TOPETTE D' AIGUE !
Nôs... an avôt renqu' Sottens...que nôs diot ran d' tout çan...
Pt'ét bin qu'è nôs preniôt point pou dè benêts...
Information-
Quelle chance ils ont eue...ils aurait pu y laisser leur vie, voire trépasser !
Personne ne les avait prévenus...ils ne savaient pas, ce n'était pas leur faute, Radio Sottens n'en avait soufflé mot...ils seraient donc des sortes de rescapés ?
Otez-moi d'un doute, c'était bien en ETE, que nos Anciens partaient couper les foins, à pied, faux à l'épaule ? Qu'ils sarclaient les interminables champs de maïs, qu'ils liaient à la main les gerbes de blé, qu'ils courbaient l'échine pendant des heures en butant les pommes de terre sous un soleil de plomb ?
Personne n'avait pris soin d' avertir ces travailleurs d'un grand DANGER : en été, la plupart du temps, il fait CHAUD...
Ce matin, les médias alertaient les pauvres hères-vacanciers qui s'apprêtaient à déposer, de leur plein gré, leurs fragiles postérieurs dans des berlines climatisées. Ils allaient avoir CHAUD ( quelle nouvelle inouïe, de la chaleur en juillet !), ils devaient se munir d'une BOUTEILLE D'EAU...Gloups!... Ma tartine en a volplané dans mon bol de café au lait !
Les anciens travailleurs de la terre en auraient, tout comme moi, avalé de travers si Radio Sottens leur avait parlé de la sorte...L' humain, être dit sensé, tend de plus en plus vers le benêt assisté ...
Quelle chance ils ont eue...ils aurait pu y laisser leur vie, voire trépasser !
Personne ne les avait prévenus...ils ne savaient pas, ce n'était pas leur faute, Radio Sottens n'en avait soufflé mot...ils seraient donc des sortes de rescapés ?
Otez-moi d'un doute, c'était bien en ETE, que nos Anciens partaient couper les foins, à pied, faux à l'épaule ? Qu'ils sarclaient les interminables champs de maïs, qu'ils liaient à la main les gerbes de blé, qu'ils courbaient l'échine pendant des heures en butant les pommes de terre sous un soleil de plomb ?
Personne n'avait pris soin d' avertir ces travailleurs d'un grand DANGER : en été, la plupart du temps, il fait CHAUD...
Ce matin, les médias alertaient les pauvres hères-vacanciers qui s'apprêtaient à déposer, de leur plein gré, leurs fragiles postérieurs dans des berlines climatisées. Ils allaient avoir CHAUD ( quelle nouvelle inouïe, de la chaleur en juillet !), ils devaient se munir d'une BOUTEILLE D'EAU...Gloups!... Ma tartine en a volplané dans mon bol de café au lait !
Les anciens travailleurs de la terre en auraient, tout comme moi, avalé de travers si Radio Sottens leur avait parlé de la sorte...L' humain, être dit sensé, tend de plus en plus vers le benêt assisté ...